contre l'usure, la dette!...


Idoubiya Rachid (Inspecteur) [1281 msg envoyés ]
Publié le:2010-09-09 13:09:21 Lu :528 fois
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Pour commence...
Observons ces deux équations:
La banque traditionnelle/occidentale = l'usure/intérêt!
La banque "islamique"= l'usure/intérêt! + la pire des hypocrisies!!
Dieu Le Tout Puissant et le Miséricordieux est formel contre l'usure...Mais Dieu Le Tout Puissant et le Miséricordieux donne toujours des alternatives pour rendre la vie du croyant facile...
Le Très Haut a dit: {Ceux qui mangent [pratiquent] de l'intérêt usuraire ne se tiennent (au jour du Jugement dernier) que comme se tient celui que le toucher de Satan a bouleversé. Cela, parce qu'ils disent: "Le commerce est tout à fait comme l'intérêt" Alors qu'Allh a rendu licite le commerce, et illicite l'intérêt. Celui, donc, qui cesse dès que lui est venue une exhortation de son Seigneur, peut conserver ce qu'il a acquis auparavant; et son affaire dépend d'Allah. Mais quiconque récidive... alors les voilà, les gens du Feu! ils y demeureront éternellement.} (2/275)
et: {Ô les croyants! Craignez Allah; et renoncez au reliquat de l'intérêt usuraire, si vous êtes croyants. Et si vous ne le faites pas, alors recevez l'annonce d'une guerre de la part d'Allh et de Son messager. Et si vous vous repentez, vous aurez vos capitaux. Vous ne léserez personne, et vous ne serez point lésés.} (2/278-279)
Le verset coranique connu sous le nom du «verset de la dette», dans lequel Dieu prescrit la rédaction de lettres de change à titre de mesure préventive, est le suivant : «Ã” les croyants ! Quand vous contractez une dette à échéance déterminée, mettez-la en écrit ; et qu'un scribe l'écrive, entre vous, en toute justice ; un scribe n'a pas à refuser d'écrire selon ce que Dieu lui a enseigné ; qu'il écrive donc, et que dicte le débiteur : qu'il craigne Dieu son Seigneur, et se garde d'en rien diminuer. Si le débiteur est gaspilleur ou faible, ou incapable de dicter lui-même, que son représentant dicte alors en toute justice. Faites-en témoigner par deux témoins d'entre vos hommes ; et à défaut de deux hommes, un homme et deux femmes d'entre ceux que vous agréez comme témoins, en sorte que si l'une d'elles s'égare, l'autre puisse lui rappeler.» (sourate 2 intitulée la Vache, Al-Baqarah, verset 282).
L'usure est donc proscrite de la vie du musulman et condamnée comme l'un des pires pêchés...Mais en même temps Dieu Le Tout Puissant et le Miséricordieux accorde au croyant la possibilité de bénéficier du CAPITAL pour pouvoir faire du commenrce afin de sortir du cercle vicieux de la pauvreté...
C'est une évidence. L'usure est une dette à intérêt. L'usure est interdite, mais la dette ne l'est pas!
L'usure est condamnée parce qu'elle est inique/maléfique vis-à-vis du débiteur/endetté,
La dette est encouragée parce qu'elle est favorable/bénéfique vis-à-vis du débiteur/endetté,
MAIS, la dette est pire que l'usure si elle n'est pas remboursée! Cela pour défendre le débiteur, qui est dans l'obligation de prêter de l'argent aux autres afin qu'ils puissent sortir de la pauvreté...
CAR Dieu Le Tout Puissant et le Miséricordieux condamne la thésaurisation ( le fait de disposer d'une fortune et la cacher aux autres = empêcher la circulation de l'argent et par conséquent laisser les autres musulmans dans la nécessité: pauvres, ils n'ont pas les moyens ( le CAPITAL) pour devenir riches...
La dette est un DROIT pour le musulman, son remboursement est un DEVOIR...
Voilà une des meilleurs alternatives pour lutter contre l'usure...
Dieu Le Tout Puissant et le Miséricordieux a détaillé la façon de l'organiser avec une très grande minutie...
D'ailleurs, tout est expliqué dans (sourate 2 intitulée la Vache, Al-Baqarah...): que ce soit l'usure prohibée ou la dette encouragée...)
Dieu ordonne aux créanciers, s'ils veulent vérifier le montant de la dette, d'avoir recours au témoignage de deux hommes ou d'un homme et de deux femmes. Le Coran ajoute, afin de lever toute ambiguïté : «en sorte que si l'une d'elles s'égare, l'autre puisse lui rappeler.» (sourate 2 intitulée la Vache, Al-Baqarah, verset 282).
Le Prophète Salla-llah allahi wa salam a dit :
«Celui qui emprunte l'argent aux gens avec l'intention de le rendre, Allah le remboursera pour lui dans la vie d'ici bas et de l'au-delà. Et celui qui l'emprunte avec l'intention de le gaspiller Allah le ruinera.»
Nous devons être justes dans nos vies de tous les jours. Y a t-il meilleur qu'un martyr ? Non, il n'y a pas meilleur que celui qui donne sa vie pour Allah. Et Allah lui pardonnera tous ses péchés sauf ses dettes. Car c'est une injustice, et le prophète ne priait par sur un mort avec des dettes. Il y avait un des compagnons qui était mort avec des dettes et un autre compagnon promis qu'il lui payerait ses dettes. Et le prophète a demandé à ce compagnon trois fois si il avait remboursé les dettes du défunt et il a dit «non», puis le prophète lui a redemandé et il a dit que non et enfin il a répondu «oui», à la troisième fois. A ce moment, le prophète, a dit : «Maintenant sa peau a été refroidie.» (La peau du mort)
Abou Moûssa Al Ach'ariy (radhia Allhou anhou) rapporte que le Prophète Mouhammad (sallllhou alayhi wa sallam) a dit en ce sens :
«En vérité, le plus grand péché avec lequel un serviteur rencontre Allah, après les grands péchés (Kabaîr), c'est qu'il meure alors qu'il avait une dette (non remboursée) et qu'il n'a rien laissé pour que celle-ci soit honorée.» (Ahmad et Abou Doûd - "Dhaïf" - "Faible" selon Albni -Réf: "Dhaïf Sounan Abi Doûd" Page 335/ Hadith 725.
Dans un autre Hadith rapporté par Abou Houraïra (radhia Allhou anhou), voici ce qui est dit :
«L'me du croyant reste "suspendue" en raison de sa dette, tant que celle-ci n'est pas acquittée.»
(Mousnad de l'Imm Chféi, Ahmad, Tirmidhi, Ibné Mdjah et Dramiy- Authentifié par Albni - Réf: "Sahîh Ibné Mdja" Page 53 / Hadith 1957)
Abdoullh Ibn Amr (radhia Allhou anhou) rapporte pour sa part que le Prophète Mouhammad (sallllhou alayhi wa sallam) a dit en ce sens :
«Le martyr voit tous ses péchés pardonnés, excepté ses dettes.» (Mouslim)
Abou Qatdah (radhia Allhou anhou) rapporte un autre Hadith, dont le sens est assez proche du précédent. Il raconte :
Un homme demanda au Prophète Mouhammad (sallllhou alayhi wa sallam) : «Ã” Envoyé d'Allah ! Dites-moi... si je suis tué dans la voie d'Allah alors que je fais preuve de persévérance, j'ai espoir en la récompense divine, et que je ne recule pas (dans le combat) mais je vais (au contraire) de l'avant, est-ce qu'Allah pardonnera mes péchés ?» Le Prophète Mouhammad (sallllhou alayhi wa sallam) lui répondit: «Oui.» Lorsqu'il eut tourné le dos (pour s'en aller), le Prophète Mouhammad (sallllhou alayhi wa sallam) l'appela et dit : «En effet (tous tes péchés sont pardonnés), excepté les dettes. C'est ce que Djibraïl (alayhis salm) (m') a dit (à l'instant).» (Mouslim)
L'attitude qu'adoptait le Prophète Mouhammad (sallllhou alayhi wa sallam) au sujet des personnes endettées est également très révélatrice :
Salmah Ibn Akwa' (radhia Allhou anhou) rapporte, dans un Hadith cité dans le Sahîh Boukhri, qu'une fois, on présenta devant le Prophète Mouhammad (sallllhou alayhi wa sallam) la dépouille d'une personne et on lui demanda d'accomplir la prière mortuaire. Avant de la faire, il demanda si cette personne avait laissé des dettes impayées. Lorsqu'on lui apprit qu'elle avait effectivement une dette de trois dinars et qu'elle n'avait rien laissé pour la rembourser, il refusa d'accomplir la prière funèbre et demanda aux Compagnons (radhia Allhou anhoum) de la faire. Un compagnon (radhia Allhou anhou) qui était alors présent, en l'occurrence Abou Qatdah (radhia Allhou anhou), se proposa de prendre en charge la somme due et il demanda donc au Prophète Mouhammad (sallllhou alayhi wa sallam) d'accomplir la prière mortuaire. C'est alors que le Prophète Mouhammad (sallllhou alayhi wa sallam) accepta...
Selon Abou Horaïra, l'Envoyé de Dieu a dit : «L'homme qui a les moyens et qui ne s'acquitte pas de sa dette commet une injustice. Lorsque l'un d'entre vous reçoit une délégation de créance sur une personne solvable, qu'il accepte le mandat.» Quand quelqu'un a cautionné la dette d'un mort, il ne peut renier son engagement Selon Salama Ben El Akwa, le Prophète s'en alla aux funérailles de quelqu'un afin d'y accomplir la prière, il demanda : «Le défunt a-t-il laissé des dettes ? - Non, lui répondit-on. Il effectua alors la prière. Un autre cortège funèbre étant arrivé. Il demanda une nouvelle fois :- Le défunt a-t-il laissé des dettes ?- Oui, lui répondit-on. - Dans ce cas, dit-il, faites la prière vous-mêmes sur votre compagnon. Mais, lorsque Abou Qatada s'engagea en disant : - Je prends en charge ses dettes, ô Envoyé de Dieu ! Alors le Prophète accomplit lui-même la prière.» Des engagements réalisés après la mort de quelqu'un Selon Djbir Ben €˜Abdallah, le Prophète lui dit : «Si j'avais perçu l'impôt de Bahreïn, je t'aurais offert telle et telle somme. Mais l'impôt de Bahreïn ne parvint qu'après la mort du Prophète. Aussi, Abou Bakr ordonna de faire l'annonce suivante : - Que celui qui avait une créance sur le Prophète ou un engagement financier vis-à-vis de lui, vienne nous voir. Je m'en allai donc auprès du Khalife et lui dis : - Le Prophète m'avait dit ceci et cela. (Sur la base 17 de mes dires) il me donna une poignée d'argent. Je comptai la somme et trouvai cinq cents. - Prends encore deux fois plus, m'ordonna-t-il.» La dette Selon Abou Horaïra, l'Envoyé de Dieu appelé pour faire la prière sur un homme décédé et qui avait des dettes à sa charge, demandait alors si les biens du défunt permettaient d'éteindre la dette. Dans l'affirmative, il accomplissait la prière. Dans le cas contraire, il disait aux Musulmans : «Faites la prière pour votre compagnon.» Lorsque Dieu l'eut favorisé par des conquêtes, le Prophète dit : «Je suis plus préoccupé par la situation des Croyants qu'ils ne le sont eux-mêmes. Si l'un d'eux meurt et qu'il laisse des dettes, il m'appartient de les honorer, s'il laisse des biens, ils reviennent à ses successeurs.»
Celui qui échelonne les dettes d' un débiteur en difficulté, chaque jour comptera comme une aumône dans le chemin de Dieu.
Le droit des gens est donc btie sur le fait de payer tout ce qu'on leur doit jusqu'aux derniers centimes. Ainsi, celui qui fait le pèlerinage revient certes pure de ses péchés comme l'enfant qui vient de naître. Mais, il s'agit des péchés qui sont entre lui et Allah, mais en ce qui concerne les gens entre eux, ces péchés ne tombent que quand on paye ce que l'on doit. La même chose pour Ramadhan où il ne s'agit que des péchés envers Allah qui seront pardonnés. Entre les gens, soit tu les rembourses, soit ils te pardonnent. «O Mes Serviteurs ! Je Me suis interdit toute injustice et Je l'ai interdite entre vous, ne soyez donc pas injustes les uns envers les autres. O Mes serviteurs ! Chacun de vous est égaré sauf celui que J'ai guidé, demandez-Moi de vous guider et Je vous guiderai.»
Les intérêts (A-Riba) sont illicites dans toutes les religions révélées et sont défendus par le Judaïsme, le Christianisme et l'Islam. L'ancien testament reflète aussi ce jugement : «Si tu prêtes de l'argent à l'un des fils de Chaibii, ne prends pas la position du créancier, n'exiges pas de lui des intérêts». Verset 25, section 221 de «Kitabo Alkhourouj»
De même, dans le Nouveau Testament: «si vous prêtez [l'argent], pourquoi attendez-vous la récompense, et quelle gratitude vous aurez ? Par contre, faites du bien et prêtez sans attendre en retour des récompenses et donc vous serez amplement gratifiés». Dans ce sens, toute l'église s'est mise d'accord, de manière catégorique, sur l'aspect prohibé des «Intérêts» (A-Riba)."
Voilà donc l'une des meilleurs alternatives pour permettre au riche d'être solidaire et au pauvre de bénéficier de la richesse du monde...
Maintenant, la vie des hommes est complexifiée, vue leur nombre qui commence à se chiffrer par des milliards...
La dette s'est institutionnalisée mais elle a pris la forme d'usure, d'intérêt. Mais aussi et malheureusement de " MOURABAH", de "MOUCHARAKA", de " MOUDARABA"!!!
La banque taxée d'"islamique" profite de la pauvreté des gens et tire des bénéfices illicites alors qu'elle accumule des richesses sans foi ni loi! 4000 milliards de dollars!!!
Une question: comment la banque "islamique" pourrait-elle devenir islamique?
J'essaierai si DIEU le veut d'y répondre avec ma logique de jeune profane dans ce domaine....
- Réflexion: Comment institutionnaliser la dette encouragée par l'islam?
A suivre...
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