Réponse N°11 30203 un exemple Par elouichouany radouan(CS)le 2013-03-14 11:38:41
pour ne pas s' ennuyer dans les lectures méthodiques,parfois je propose à mes élèves des compétitions sur un texte choisi de l'oeuvre et croyez moi tous les élèves se motivent et participent
Réponse N°12 30206 re Par Samira Yassine(CS)le 2013-03-14 15:37:45
M Elouichouany radouan, l'idée que vous proposez est intéressante. On a déjà discuté la méthode de travail de chacun dans un autre post il y a un ou deux ans.
Je redis ce que j'ai déjà dit.
Personnellement, je ne suis aucune méthode.
J'ai ma méthode à moi que je me suis faite au bout de plus d'une vingtaine d'années d'enseignement.
Je parle de la méthode que je trouve efficace pour les 1ères années, le seul niveau qui s'intéresse à la matière puisqu'il a un examen en fin d'année, l'examen régional.
Je ne travaille pas par les axes, hypothèses etc...
Je donne le passage aux élèves avec des questions exactement comme à l'examen.
Ma méthode:
1° / Ne lisez pas tout le texte.
2°/ Lisez juste assez de mots, de phrases pour découvrir le fil qui vous permettra de situer.
3°/ Si dès la première phrase , vous reconnaissez l'événement précédent, rédigez , tout de suite, la situation , afin d'éviter de confondre situer à savoir donner un bref aperçu sur l'essentiel des événements passés en relation avec le passage et nous permettant sa compréhension, et rendre compte du texte à étudier .
4°/ Une fois la situation rédigée, on commence par lire les questions, avant de lire le texte.
Oui, un élève à peine moyen passera un quart d'heure à comprendre un paragraphe alors qu'aucune question ne porte sur ce paragraphe, à quoi bon perdre ce temps, sachant que le but de l'élève en première année est d'avoir une bonne note à l'examen régional et non améliorer son niveau en français.
5°/ On répond à certaines question qui n'ont pas besoin de la lecture du texte, comme : le genre du texte, on a trois réponses possibles selon l'œuvre dont est extrait le texte.
6° / On lit tout en soulignant les réponses que nous trouvons dès la première lecture. On gagne du temps.
7° / On répond sur la feuille du texte au crayon, au fur et à mesure qu'on lit, on relève les termes appartenant au champ lexical demandé, les figures de style etc.
8° / On relit pour vérifier si on a donné les réponses justes.
9° / On passe directement à la rédaction, ce qui permet à l'élève de gérer comme il faut son temps de façon à laisser le maximum de temps à la production écrite.
C'était ma méthode de travailler un texte. Je ne fais pas de cours théorique, je passe directement aux exercices, sachant que je leur ai consacré deux ou trois séances pour la découverte de l'œuvre, de l'histoire, en expliquant au tableau chapitre par chapitre les différents événements. Ils NE LISENT PAS, alors il faut faire avec, et s'ils réussissent à répondre juste c'est qu'ils ont compris l'œuvre. Je ne peux pas obliger un élève qui ne sait pas déchiffrer une phrase à lire toute une œuvre. Impossible.
Alors , il vaut mieux faire avec le peu de connaissances qu'il a et lui permettre d'avoir au moins une bonne note dans la compréhension puisqu'il ne pourra dépasser un deux ou trois en production écrite.
Réponse N°13 30210 re Par Dounia Azouz(CS)le 2013-03-14 20:16:35
Partager les pratiques de classe c'est intéressant. Parler de ses réussites mais aussi de ses échecs peut permettre, grà ce à l'échange, d'apprécier son apprentissage.
Chacun a ses petites astuces comme en cuisine!
Je ne suis pas d'accord avec Mme Samira sur le premier point: les élèves doivent prendre l'habitude de lire le texte dans sa globalité et ne pas se contenter d'une seule lecture pour éviter le contresens.
Réponse N°14 30213 oui Par elouichouany radouan(CS)le 2013-03-14 21:49:10
tout à fait d'accord avec vous le niveau des élèves est certes des plus bas mais c'est à force de forger qu'en devient forgeron si on les habitue à la faciliter on aura des problèmes pour les pousser à la lecture proprement dite
Réponse N°15 30214 Oui, Ma chère Hayat Par Samira Yassine(CS)le 2013-03-14 21:49:25
Je suis tout à fait d'accord avec toi. Une seule lecture ne suffit pas à la compréhension du texte.
Mais ce qui diffère, chez moi, c'est que je leur demande de découvrir , tout d'abord, les questions pour se fixer un objectif de cette lecture.
Sinon, c'est une lecture gratuite, surtout que pour les élèves de niveau moyen ou faible, ils lisent, l'esprit ailleurs, ils ne savent pas pourquoi ils lisent au juste. Au moins quand l'élève sait qu'il lit pour chercher tel champ lexical, pour identifier le type de texte, pour identifier les personnages ou la cause d'un tel événement ou sa conséquence, la première lecture aura servi à quelque chose.
C'est ma méthode avec mes élèves, et ça marche. Dès la première lecture, ils répondent déjà à certaines questions, le reste demande une autre lecture , une troisième s'il le faut, mais la première lecture n'est pas inutile puisqu'on avait fixé un objectif, répondre à telle ou telle question.
La lecture en elle même n'intéresse aucunement l'élève sinon, il lirait au moins l'oeuvre dans sa globalité.
Merci ma chère Hayat pour ton intervention.
Réponse N°16 30216 M elouichouany radouan Par Samira Yassine(CS)le 2013-03-14 21:59:13
J'ai 25 ans d'enseignement, et ça va de pire en pis, croyez-moi.
Les meilleurs élèves qui travaillaient régulièrement l'année dernière pour le régional, ne travaillent plus cette année. Pourquoi?
Pas de français à l'examen national !!!!
Ils ne savent pas que le reste de leurs études se fera en langue française !
Il y a toujours des exceptions mais la plupart ignorent le programme et ne lisent pas les oeuvres au programme.
On essaie de varier les méthodes selon les besoins et non selon les attentes des élèves puisqu'ils n'attendent rien de nous, ils veulent un bon résultat au régional, juste au régional après Adieu le français.
C'est grave mais c'est la réalité!
Réponse N°17 30224 L'expression écrite Par Idoubiya Rachid(Inspecteur)le 2013-03-15 07:39:53
Cette année, j'ai deux classes 2bac lettre. Niveau: moyen. Classes de 26 élèves chacune.
Pour amener mes élèves à écrire, voilà comment je procède:
1- Pédagogie de contrat: Je conviens avec eux qu'ils auront six productions écrites pour chaque semestre. La lecture de l'énoncé du sujet ainsi que la recherche des idées se font de façon collective: je fais dans ce sens d'une pierre deux coups. En effet, au lieu de consacrer deux séances séparées: activités orales/expression écrite, je les imbrique et j'établis une complémentarité entre les deux. Les idées trouvées et débattues seront donc transcrites au niveau des productions.
2- Pédagogie de l'erreur: dans une deuxième étape, consacrée cette fois à la production proprement dite, je passe d'un élève à un autre pour lui corriger sa copie. Sachant que cette correction rapprochée des élèves leur permet d'être plus conscient des erreurs commises et de la manière d'y remédier.
3- Pédagogie de la motivation: La copie corrigée sera réécrite et étoffée. Le jour de l'évaluation, les élèves auront une des six productions travaillées en classe. C'est une façon de les laisser en contact avec les phrases qu'ils ont élaborées et dont ils connaissent les différentes structures.
4- Pédagogie du soutien: Toutes les productions passent donc par des périodes d'écriture et de réécriture. Cela permet de regrouper les différentes lacunes constatées, qui feront l'objet d'un travail spécifique lors de l'élaboration des séquences pédagogiques ultérieures.
Réponse N°18 30235 les autres seront les bienvenus Par elouichouany radouan(CS)le 2013-03-15 13:33:25
merci las amis pour votre interaction et souhaitons voir d'autres
Réponse N°19 30238 Pratiques de classe et évaluation! Par Jaafari Ahmed(Prof)le 2013-03-15 16:21:46
à Mon avis, il serait difficile de cerner toutes les pratiques de classe, ni d'approuver ou de rejeter les propositions, d'autant plus que la préparation la plus sérieuse, doit trouver son aboutissement à la fin de chaque séance. en effet, l'enseignant n'opère jamais de la même manière, et c'est d'autant mieux, mais il doit toujours faire un feedback , sous forme de brèves remarques, spécifiques à chaque classe et à chaque leçon, et c'est en fonction de ces remarques qu'il construit son dispositif des évaluations, formative et plus tard sommative.
l'élaboration d'une évaluation est une étape cruciale où l'enseignant doit savoir évaluer les acquis, et non les non-acquis, et surtout, il doit veiller à ce que les élèves se reconnaissent dans l'évaluation: en terme de connaissances et de méthodologies aussi. l'évaluation conçue de la sorte doit refléter les déroulement de l'unité didactique: une entrée et une sortie: compréhension, outils de langue, débat activité orle (remue mininges) et production : il faut que tout ce que les élèves ont vu dans l'évaluation les pousse et les aide à écrire: ici , l'ordre de la passation des question est à respecter, c'est-à -dire, habituer les élèves à suivre l'enchaînement des questions, et surtout à ne passer à la production écrite qu'après avoir "tout" fait (enfin, ce qu'ils ont pu faire)!
C'est pourquoi L'évaluation conçue par un enseignant devrait refléter ses pratiques, comme le soulignent Ketele, Chastrette,Gros, Mettelin et Thomas,( 1989): "Dis-moi comment tu évalues, je te dirai qui tu formes"
Réponse N°20 30248 En effet Par Idoubiya Rachid(Inspecteur)le 2013-03-15 21:39:46
Il n' y a pas une séance identique et il ne peut y avoir. Tout ce qu'un enseignant devrait faire, c'est d'apprendre à être conscient de ses pratiques et de ses choix. Un enseignant qui a appris ou entrain d'apprendre son métier, en terme de préparation sérieuse de ses propres prestations au sein de sa classe, en terme d'animation des classes-groupes, en terme d'organisation des rythmes de son enseignement et de l'apprentissage de ses élèves, va certainement répondre aux besoins et aux attentes de ses mêmes apprenants.
D'ailleurs, les leçons "modèles" n'existent pas! L'enseignant devrait être conscient que le métier d'enseigner, ou ce que je préfère dire "faire apprendre", cela s'apprend. C'est la fameuse méta-cognition qui permet, chaque fois à l'enseignant, de revoir et réfléchir ses différentes prestations en classe et sa façon de préparer ses scénarios et ses propres projets pédagogiques. C'est pourquoi, dans ce sens, je considère l'acte d'enseigner/faire apprendre: un art!
NB- Monsieur Jaafari Ahmed soulève des questions d'ordre didactique dignes d'un grand débat. J'y viens.
Réponse N°21 30249 Bien revenu cher ami! Par Jaafari Ahmed(Prof)le 2013-03-15 21:51:46
Votre savoir , et votre verve nous manquent depuis, un certain temps!
Réponse N°22 30255 Je Par Idoubiya Rachid(Inspecteur)le 2013-03-15 23:10:04
serai là cher ami et dès demain! Incha Lah.
Mes amitiés.
Réponse N°23 30256 Bonne nouvelle! Par Jaafari Ahmed(Prof)le 2013-03-15 23:12:48
Inchallah! ce sera comme au bon "pas si vieux que ça" temps!
Réponse N°24 30257 C'est promis Par Idoubiya Rachid(Inspecteur)le 2013-03-15 23:14:56
cher ami.
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