Production écrite: racontez un souvenir drôle- 7274

Sujet: Racontez un souvenir drôle
Modèle de réponse:
Depuis que j'étais encore petit, mes parents ne cessaient pas de me conseiller de ne pas emprunter quoi que ce soit de quiconque. Il m'est arrivé un jour d'enfreindre l'interdiction parentale. En effet, j'avais un engouement incomparable pour les jeux. J'étais invité chez un ami d'école pour réviser ensemble. Après avoir terminé notre devoir, mon ami s'empressa de me montrer un CD plein de jeux inédits. Je ne résistai pas à la tentation de lui demander de me le prêter pour seulement une soirée. Il hésita un peu mais finit par succomber à mes supplications. Il abonda de conseils de précaution car le CD contenait à part les jeux, toute une panoplie de fichiers importants qui renvoyaient à son père. Je lui rassurai et partit sur-le-champ, les yeux pétillant de joie. Arrivé chez moi, j'allumai mon ordinateur, lançai le CD et me mis à jouer. Mon petit frère prit un pouf et s'assit à côté de moi. Sa présence m'était agaçante car il posait incessamment des questions embarrassantes. En guise de réponse, je lui répondais par de simples hochements de tête. Il me signala que je ne devais pas accaparer l'ordinateur pendant qu'il voulait lui aussi me partager le plaisir de jouer. Je lui répondis qu'il ne pouvait plus compter sur moi, car j'avais seulement cette soirée-là pour profiter pleinement de ces jeux, surtout que le contenu du CD était protégé par un logiciel contre la copie. Il s'éloigna, les lèvres boudeuses. Au tréfonds de mon me, j'étais très enjoué car je me fus débarrassé de cet enfant rabat-joie. Mon frère passait de temps en temps près de moi, les grimaces sur le visage. J'entendis un sifflement prolongé dans le quartier, je reconnus à travers ce son un camarade de classe qui indiquait sa présence. Je sortis à la hte pour le rejoindre en éteignant mon ordinateur; un message à mon frère de ne pas toucher à mes affaires. Exaspéré, mon frère profita de mon absence, s'empara de mon CD et le jeta par-dessus la fenêtre vers la terrasse de la maison avoisinante. C'était juste une réaction vindicative face à mon refus. Une fois regagné mon poste, je fis une grimace à mon frère, il me lança une autre plus atroce. Je m'avisai que le CD s'était évaporé comme si la terre l'avait englouti. J'appelai mon frère, les yeux rougis de colère. Il nia catégoriquement l'avoir vu. Je tentai de l'intimider en le menaçant de le dénoncer à mes parents. À la vue de l'étau qui commença à se resserrer atour de lui face à mes accusations, il reconnut enfin sa faute. Je grimpai l'escalier à toute allure vers notre terrasse. Je risquai un œil dans la terrasse de notre voisin, je vis mon CD gésir à proximité d'un molosse qui somnolait dans sa niche. Je pris une échelle branlante et tentai de descendre en catimini. Un aboiement cruel déchira l'atmosphère et me glaça le sang dans les veines. Je restai figé sur l'échelle, les membres paralysés. Mon frère surgit, il commença à se moquer de moi. Je l'ignorai car mon esprit était occupé par l'idée de récupérer le disque. J'étais entre le marteau des mchoires du chien et l'enclume du sarcasme de mon frère. Entre-temps, la porte de la terrasse s'ouvra, c'était le gardien qui vint donner au chien à manger. Il me dévisagea avec un large sourire. Je lui demandai gentiment de me tendre le CD. Il exécuta volontiers. Dieu merci ! Je sortis indemne de cette mésaventure. Dès lors, ma relation avec mon frère allait de mal en pis.
Adapté au niveau des lycéens
Prof Jamal

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