Grand test - la boite à merveilles


Saidi mohammed (Etudiant(e)) [43 msg envoyés ]
Publié le:2014-11-23 15:03:30 Lu :4159 fois
Rubrique :Projets, lectures et évaluations  
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T1 Je ne comprenais rien au rituel compliqué qui se déroulait au rez-de-chaussée. De notre fenêtre du deuxième étage, je distinguais à travers la fumée des aromates les silhouettes gesticuler. Elles faisaient tinter leurs instruments bizarres. J'entendais des you-you. Les robes étaient tantôt bleu-ciel, tantôt rouge sang, parfois d'un jaune flamboyant. Les lendemains de ces fêtes étaient des jours mornes, plus tristes et plus gris que les jours ordinaires. Je me levais de bonne heure pour aller au Msid, école Coranique située à deux pas de la maison. Les bruits de la nuit roulaient encore dans ma tête, l'odeur du benjoin et de l'encens m'enivrait. Autour de moi, rôdaient les jnouns, les démons noirs évoqués par la sorcière et ses amis avec une frénésie qui touchait au délire. Je sentais les jnouns me frôler de leurs doigts brûlants ; j'entendais leurs rires comme par les nuits d'orage. Mes index dans les oreilles, je criais les versets tracés sur ma planchette avec un accent de désespoir. 1*A quoi assistait le narrateur ? 2*Quel est l'effet de ce spectacle sur le narrateur ? 3*Quelles sont les deux figures de style employées dans le passage souligné ? Leur valeur ? 4*Cite un conflit dans l'œuvre(personnages/Cause/Résolution) 5*Que penses-tu de la visite des sanctuaires ?


T2 Pour la convaincre Lalla Aïcha parla longuement de ses douleurs de jointures, de ses jambes qui ne lui obéissaient plus, de ses mains lourdes comme du plomb, des difficultés qu'elle éprouvait à se retourner dans son lit et des nuits blanches qu'elle avait passées à gémir comme Job sur son grabat. Grce à Sidi Ali Boughaleb, patron des médecins et des barbiers, ses douleurs ont disparu. - Lalla Zoubida, c'est Dieu qui m'envoie pour te secourir, t'indiquer la voie de la guérison, je vous aime, toi et ton fils, je ne retrouverai jamais le goût ni de la nourriture, ni de la boisson si je vous abandonne à vos souffrances. Ma mère promit de visiter Sidi Ali Boughaleb et de m'emmener cet après-midi même. Lalla Aïcha soupira de satisfaction. 1*La relation entre les deux femmes est forte, Relevez la justification du texte 2*Quels sont les vertus de Sidi Ali Boughaleb ? 3*D'apres ta lecture de quoi souffrait le narrateur et L.Zoubida ? 4*Relevez Le champ lexical des maux ? 5*D'où vient l'aspect énigmatique d Abdellah ?6*Que penses-tu de l'attachement du narrateur à sa boite ?


T3 Ta lampe éclaire bien. Mais n'y a-t-il pas de danger d'explosion ? Des risques d'incendie ? On dit aussi que le pétrole sent très mauvais. Bziouya risqua timidement : - Je ne crois pas qu'il y ait de danger. Plusieurs personnes du quartier se servent maintenant de ces lampes. Elles en paraissent très satisfaites. Vous devriez en acheter une, la chambre paraît plus accueillante et plus gaie. - Oui, répondit ma mère en allongeant les lèvres, une lampe, certes, éclaire mieux qu'une bougie mais elle est moins jolie qu'un chandelier de cuivre. Ma curiosité tomba. Elle me prit la main, me ramena chez nous 1*A quoi renvoie le pronom «en» dans : Elles en paraissent satisfaites ?2*Que peut on déduire du comportement de la mère à partir du passage souligné ? 3*Selon la mere ,quels sont les menaces de la lampe ? 4*Que penses tu de la polygamie ? 5* Quelle est la ruse du marchand pour vendre le gilet ?


T4 «Les uns l'aiment, les autres le détestent sans le lui dire, mais tous l'écoutent subjugués.

«Abdallah paraît détaché; ni l'amour des uns, ni la haine camouflée des autres ne le tirent de son indifférence. Les amis disent : Abdallah le sage, Abdallah le poète et même Abdallah le voyant. Ses ennemis le qualifient de menteur, d'hypocrite et parfois de sorcier. Qu'est-il donc ?

«C'est un épicier qui raconte des histoires.

«Un notable particulièrement malveillant avait demandé au chef du quartier d'aller écouter les histoires d'Abdallah parce qu'il y découvrait des allusions et des critiques dirigées contre le Maghzen bien-aimé.

«Un autre, au contraire, affirmait que le Maghzen paie cet épicier sans épices pour abrutir la population et l'empêcher de se mêler des affaires de l'Empire.

«A tout cela, Abdallah répond par des histoires 1*Releve sur un tableau les qualifiants péjoratifs et ceux mélioratifs de Abdellah ? De quel empire s'agit il ? 2* Nominalisez le passage souligné 3*Présente brièvement l'auteur et son œuvre (3/3)4*Que penses tu de la femme traditionnelle ? 5*Quels sont les remèdes employés pour la guérison ?


T5 J'imaginais le cortège : quelques personnes du quartier, le fqih de l'école coranique, mon père, plus grave que jamais et des anges, des milliers d'anges vêtus de soie blanche. A la maison, ma mère pousserait des cris à se déchirer le gosier, elle pleurerait pendant des jours et pendant des nuits. Elle serait toute seule le soir pour attendre le retour de mon père.

Non! Je ne voulais pas mourir !

- Je ne veux pas mourir! criais-je en me dressant dans mon lit. Je ne veux pas mourir !

Je rejetai ma couverture et me mis debout, hurlai cette phrase de toute la force de mes poumons. Mon père me recoucha, tempéra par des paroles douces mes angoisses. Ma mère, les yeux bouffis, répétait :

- Mon petit enfant ! Mon petit enfant!

Je me calmai. Mes oreilles se mirent à siffler. J'écoutais, à travers ce bruit d'eau, ma mère raconter les événements de la journée 1*En quoi la boite s'est elle métamorphosée ? A quelle occasion ?2*Ce passage est reparti en ceux blocs :l'imagination dans le conscient et une autre dans l'inconscientDelimite les deux passages 3*Quelle est la figure de style employée dans le passage souligné ? Sa valeur ? 4*Que penses tu de Abdelkader ? 5*Quelles sont les valeurs humaines évoquées dans l'œuvre ?


T6 Ce matin, je me sentais capable de bonté, d'indulgence, j'étais d'une générosité sans bornes. Je pardonnais à Zineb, dans mon fort intérieur, toutes les misères qu'elle m'avait fait subir; je pardonnais à son chat qui était revenu après s'être débarrassé de son collier, ma belle chaîne d'or, je pardonnais aux mardis d'être des jours trop longs, à la baguette de cognassier de mordre si souvent la chair fragile de mes oreilles, je pardonnais aux jours de lessive d'être particulièrement froids et tristes, je pardonnais tout au monde ou du moins à ce que je connaissais du monde. 1*Cite le reste du monde qui est hostile au narrateur(ne pas reprendre ceux du texte) 2*Qu'est ce qui fait la longueur des mardis ?3* Que lui est il arrivé un jour de la lessive ?4* Qui lui a offert la chaine ?5*Comment apparait le narrateur dans ce passage ?6* Présente brièvement l'œuvre .


T7 Maintenant, il me savonnait la tête et la frottait du plat de ses deux mains. Son regard était vague. Il reprit son hymne à la rue.

- La rue où trottine le petit ne gris, où vagabondent les chats efflanqués, où tourbillonnent des vols de moineaux, la rue que traverse dignement un couple de pigeon au plumage irisé, cette rue avec ses cortèges de fête et ses cortèges d'enterrements réserve à ses amoureux ses sourires les plus tendres, les enveloppe d'une tiédeur de sein maternel, se pare pour eux seuls de couleurs délicates et de lumières rares. 1*Où se trouve le narrateur ? Justifie du texte 2* A quelle occasion ?3* A qui renvoie le pronom»il» 4*Que lui est il arrivé ? 5*Quel est le sentiment qu'il a , à son égard ?6* A quel type appartient ce texte ?


T8 Pour ma mère, j'étais un garçon parfait si je me lavais les pieds avant d'entrer dans la pièce; pour mon père, j'étais un objet de fierté si le vendredi je copiais ses gestes pour faire la prière rituelle; pour les voisins j'étais un enfant modèle si je ne traçais pas de graffiti sur les murs de l'escalier, si je ne faisais pas de bruit en jouant sur la terrasse.

Je serais devenu un monstre de stupidité si j'avais essayé de les initier aux mystères de mon univers particulier. J'avais compris instinctivement les ruses qu'il fallait employer pour vivre en paix avec tous ces hommes et toutes ces femmes qui se prennent au sérieux et sont gonflés à éclater de leur supériorité. 1*Présente brièvement l'auteur et son œuvre .2*Qu'est ce qui montre que le narrateur evite ce que les autres attendent de lui ? 3*Est -il parfait ? modèle ? 4*Quelle est la figure de style employé dans le passage souligné ? Sa valeur ? 5* De quel univers particulier parle le narrateur ?


T9 0 femme! Ne crains-tu plus la colère de Dieu? dit doucement mon père. Aie confiance en sa miséricorde. Dieu ne nous abandonnera pas. Ce qui nous arrive, arrive tous les jours à des milliers de musulmans. Le croyant est souvent éprouvé. J'ai perdu dans la cohue des enchères aux haïks tout notre maigre capital.

J'avais mis l'argent dans un mouchoir. J'ai dû laisser le mouchoir tomber par terre, croyant le glisser dans ma sacoche.

Ma mère avait relevé la tête. Elle ne disait rien.

Mon père, de sa voix calme, continuait:

- Pourquoi se lamenter? Nous devons louer Dieu en toutes circonstances.

Enfin, ma mère sortit de son silence.

- Qu'allons-nous faire?

- Je vais travailler.

1*Qu'est il arrivé au père ? et où ? 2* Comment a-t-il perdu son capital ? 3*Que decide de -t-il de faire ?4* Relevez le champ lexical de la foi 5*Le passage souligné au discours indirect -6*Présente brièvement l'auteur .


**

T10 Le panier ne contenait rien de semblable. Il dégageait une douce odeur de benjoin et d'encens. Je regardai de plus près les objets que la main de Sidi El Arafi s'apprêtait à prendre. Je souris.

Le panier de Sidi El Arafi rappelait ma Boîte à Merveilles. Il connaissait le «secret». Bien sûr, tout le monde disait qu'il était très savant. Un vrai savant doit nécessairement posséder une boîte à merveilles.

Je comprenais maintenant. Malgré sa cécité, il était gai et de caractère paisible. Il ne voyait pas le soleil, les fleurs et les oiseaux, mais sa nuit s'animait parfois de la joie des personnages que chaque objet de son panier pouvait évoquer. Je tendis moi aussi la main pour toucher les menus objets. Un regard de ma mère arrêta mon geste. 1*Pourquoi le narrateur sourit il ? justifie ta réponse 2*Qu'est ce qu'un savant pour le narrateur ?3*Comment le narrateur est il contrarié ?4* Releve le champ lexical de la nature 5*Releve une comparaison 6*Quels sont les defauts sociaux evoqués dans l'œuvre ?


T11 Seulement, la fille de Si Abderrahman cherchait un prétexte. Moulay Larbi a l'ge de son père. D'autre part, ses moyens ne lui permettent pas de satisfaire toutes ses fantaisies ; puis, je vous liai déjà dit, cette fille est folle. Depuis quand a-t-on vu la fille d'un coiffeur exiger de son mari l'achat d'une paire de bracelets d'or? Réclamer de l'argent, en espèces, pour se payer des futilités? Organiser des thés pour ses soi-disant amies? Jouer du tam-tam à tout propos ?

Lalla Aïcha risqua une question.

- Mais, ne travaillait-elle pas? N'a-t-elle jamais appris un métier?

-«Elle brode des empeignes de babouches. Moulay Larbi lui confia un travail ou deux, mais son ouvrage traînait longtemps sur le métier, il était mal exécuté et elle en voulait toujours le double du prix normal pratiqué par les autres brodeuses. 1*Réponds à toutes les interrogations du texte ? 2* Où apparaissent les caprices de la femme ?3*Quelle est la forme de raisonnement dans le passage souligné ? 4*Nominalise le passage en gras5* Pourquoi Sefrioui a-t-il employé les mots arabes ?


T12 - Louange à Dieu ! Moulay Larbi va pouvoir enfin retrouver la tranquillité de l'me, la paix des hommes bénis. Je savais que la folie de Moulay Larbi serait passagère. N'est-ce pas folie de vouloir, conduire plusieurs attelages à la fois ? Il est déjà si difficile de s'entendre avec une seule femme, de vivre en harmonie avec les enfants de sa chair. Moulay Larbi a goûté au fruit amer de l'expérience, le voici de nouveau parmi les hommes normaux, il convient d'en louer le Seigneur.

Ma mère m'appela à voix basse:

- Sidi Mohammed! Viens chercher le plateau. J'allai la retrouver à la cuisine. Le plateau pesait lourd à mes bras J'enfant. Je m'acquittai de cette fonction avec un Certain orgueil. Mon père versa le thé.

La conversation des deux hommes reprit. Elle se transforma peu à peu en ronronnement. La fatigue envahit mes membres. Je me sentis triste et seul. Non! Je ne voulais pas dormir, je ne voulais pas pleurer. Moi aussi, j'avais des amis. Ils sauraient partager ma joie. Je tirai de dessous le lit ma Boîte à Merveilles. Je l'ouvris religieusement. Toutes les figures de mes rêves m'y attendaient

1*De quel attelage est il question dans le texte ? 2µQuelle est la figure de style employée dans le passage souligné ? 3*Avec le retour du père tous les problèmes ont été résolus .Lesquels à travers ta lecture de l'œuvre 4*Qu'est ce qui fait l'amerté de cette expérience ?


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