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AïtAoual Mohamed (?) [2 msg envoyés ] Publié le:2014-11-06 13:03:59 Lu :3283 fois Rubrique :Projets, lectures et évaluations 1 vote 4/5
Contrôle continu N°1 (Semestre 1) Bouchaïb, qui aurait pu prendre du galon dans l'armée comme tant d'autres, préféra la vie simple aux risques et aux honneurs. C'est pourquoi il s'était retiré chez lui après s'être démené comme un diable dans les provinces du Nord. Il s'était donc marié avec une cousine lointaine et s'était mis à cultiver la terre des ancêtres. Il avait trouvé là une paix royale, car il adorait la nature vierge. Et quand il pleuvait, c'était l'abondance. La vie reprenait toujours le dessus. On était loin de l'agitation des villes, des massacres et autres règlements de comptes. Ici, on était en sûreté, on pouvait sortir, vaquer à ses occupations sans risquer de recevoir une balle dans la peau. Bouchaïb aimait jardiner. Il avait planté des arbres fruitiers : des oliviers, des amandiers, et même un bananier, chose inconnue dans la région. Quand il trouvait un nid dans un arbre, il était heureux. Il considérait les oiseaux qui venaient dans ses champs comme ses protégés. Il avait chassé les gosses qui s'en prenaient à ces oiseaux paisibles et mis durement à l'amende leurs parents en tant qu'anflouss. Ceux-ci durent morigéner leur progéniture car plus personne ne pilla les nids. Attenant à sa maison, un petit verger produisait des clémentines, des oranges et des figues, ces petites figues noires dont les merles se régalent dès qu'elles commencent à mûrir. Bouchaïb permettait à ces oiseaux dont il appréciait le chant de partager sa subsistance. Aussi ne fuyaient-ils jamais à son approche. Comme les oiseaux ne le redoutaient pas, on le prenait à tort pour un saint ou un magicien. Lui seul savait que l'amour était le lien qui l'unissait à ces êtres peureux et fragiles. Un animal reconnaît très vite la bonté chez l'homme. Il sait aussi discerner le mal là où il se trouve. D'aucuns croient que la huppe, l'oiseau de Salomon, y voit à vingt pieds sous terre. Les gens de Mogador avalent tout cru son cœur palpitant pour acquérir encore plus de perspicacité. Superstition? Sans doute. Cependant, ce bel oiseau si rare et solitaire fascine encore tous ceux qui le regardent. On n'en voit que rarement. Mais on se sent tout à coup heureux quand on en voit un dans un pré. Un oiseau seigneurial.
«Bouchaïb considérait les oiseaux qui venaient dans ses champs comme ses protégés. » dit la vieille.
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