évaluation (collège 2e) : cosette était laide.


elg Najlaa () [1 msg envoyés ]
Publié le:2018-03-09 19:01:14 Lu :7061 fois
Rubrique :Espace collège  
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2ème année collège

Année scolaire :2017/2018

Le texte:

Cosette était laide. Heureuse, elle eût peut-être été jolie. Nous avons déjà esquissé cette petite figure sombre. Cosette était maigre et blême. Elle avait près de huit ans, on lui en eût donné à peine six. Ses grands yeux enfoncés dans une sorte d'ombre profonde étaient presque éteints à force d'avoir pleuré. Les coins de sa bouche avaient cette courbe de l'angoisse habituelle, qu'on observe chez les condamnés et chez les malades désespérés. Ses mains étaient, comme sa mère l'avait deviné, «perdues d'engelures». Le feu qui l'éclairait en ce moment faisait saillir les angles de ses os et rendait sa maigreur affreusement visible. Comme elle grelotait toujours, elle avait pris l'habitude de serrer ses deux genoux l'un contre l'autre.

Tout son vêtement n'était qu'un haillon qui eût fait pitié l'été et qui faisait horreur l'hiver. Elle n'avait sur elle que de la toile trouée ; pas un chiffon de laine. On voyait sa peau çà et là, et l'on y distinguait partout des taches bleues ou noires qui indiquaient les endroits où la Thénardier l'avait touchée. Ses jambes nues étaient rouges et grêles. Le creux de ses clavicules était à faire pleurer.

Toute la personne de cette enfant, son allure, son attitude, le son de sa voix, ses intervalles entre un mot et l'autre, son regard, son silence, son moindre geste, exprimaient et traduisaient une seule idée : la crainte. La crainte était répandue sur elle ; elle en était pour ainsi dire couverte ; la crainte ramenait ses coudes contre ses hanches, retirait ses talons sous ses jupes, lui faisait tenir le moins de place possible, ne lui laissait de souffle que le nécessaire, et était devenue ce qu'on pourrait appeler son habitude de corps, sans variation possible que d'augmenter. Il y avait au fond de sa prunelle un coin étonné où était la terreur.

Extrait des Misérables (Deuxième partie, Livre troisième, chapitre VIII) de Victor Hugo

Compréhension : 10 points

  1. Compléte le tableau suivant : (2pts)

    Nom de l'Å“uvre

    Nom de l'auteur

  2. Quel est le personnage décrit dans ce passage ? (1pt) ..............

  3. Cette personne est (1pt) :

Laide Jolie Charmante

  1. Quel ge avait cette personne ? (1pt) .........

  2. Donne deux descriptions physiques de cette personne : (2pts)

.........

Donne deux descriptions morales de cette personne :

.........

  1. Relève deux saisons citées dans le texte :(1pt) ........Trouve les synonymes de ces mots dans le texte : (1pt)

Moche :..............

Mince :..........

  1. Donne un titre à cet extrait : (1pt) ............

Langues et communication :

  1. Relève les déterminants suivants du texte

Article indéfini : ........... (0.5pt)

Article défini : .......... (0.5pt)

  1. Complète les phrases suivantes par : (2pts) Chaque - Toutes - Tous - Nul

  1. ........ les enfants sont présents.

  2. ....... les passions s'éloignent avec l'ge.

  3. ........ douleur tombée et chaque songe éteint.

  4. De plus..... poète ne pourrait rivaliser avec lui.

  1. Relie ces deux propositions en utilisant les pronoms relatifs indiqués (2pts)

Rodrigue aime Chimène- Chimène est la fille de conte Gorman. (Qui)

.........

Le livre coûte 30 DH - J'ai acheté un livre. (Que)

.........

  1. Indique si ces interrogations sont totales ou partielles (2pts) :

  • Cet incident eut-il un rebondissement ?..

  • Est-ce que tu fais du sport ? ..........

  • Quel livre veux-tu ? ..............

  • Qui veut du chocolat ?...............................

  1. Indique le genre et le nombre de ces adjectifs :

Un homme rusé :..............

Les femmes avides :............

  1. Relève les moyens de caractérisation dans les phrases : (2pts)

-Les fabriques de chapellerie sont fermées.

-La fille qui porte la jolie robe rouge.

Production écrite :

Deux sujets aux choix :

  1. Faites une description d'une des personnes que vous avez vu dans un film.

  2. Imaginez un dialogue entre deux amis, qui discute à propos de la patrie.

Entre 15 et 20 lignes


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