Dictée à fautes (3) | ||
Jaafari Ahmed (Prof) [930 msg envoyés ] Publié le:2013-09-03 12:43:28 Lu :2389 fois Rubrique :grammaire/lexique/stylistique 1 vote 4/5 Les fenêtres, dans la chambre de derrière et dont celle de face, étaient fermées et solidement assujeties en dedans. Une porte de communication était fermée, mais pas à claie. La porte qui conduit de la chambre du devant au corridor était fermée à clef, et la clef en dedans ; une petite pièce sur le devant de la maison, au quatrième étage, à l'entrée du corridor, ouverte, et la porte entrebillée ; cette pièce, enconbrée de vieux bois de lits, de mles, etc. On a soigneusement dérangé et visités tous ces objets. Il n'y a pas un pousse d'une partie quelle conque de la maison qui n'ait été soigneusement visité. On a fait pénétrer des ramoneurs dans les cheminées. La maison est à quatre étages avec des manssardes. Une trappe qui donne sur le toit était condamnée et solidement fermée avec des clous ; elle ne semblait pas avoir été ouverte depuis des années. Les témoins varient sur la durée du temps écoulé entre le moment où l'on a entendu les voies qui se disputaient et celui où l'on a forcé la porte de la chambre. Quelques-uns l'évaluent très cour, - deux ou trois minutes, - d'autres, cinq minutes. La porte ne fut ouverte qu'à grand-peigne. [... ] Paul Dumas, médecin, dépose qu'il a été appelé au point du jour- pour examiner les cadavres. Ils gisaient tous les deux sur le fond de sangle du lit dans la chambre où avait été trouvée Mlle l'Espanaye. Le corps de la jeune dame était fortement meurtri et excorrié. Ces particularités s'expliquent suffisamment par le faîte de son introduction dans la cheminée. La gorge était singulièrement écorchée. Il y avait, juste au-dessous du menton, plusieurs égratignures profondes, avec une rangée de tches livides, résultant évidemment de la pression des doigts. La face était affreusement décolorée, et les globes des yeux sortaient de la tête. La langue était coupée à moitié. Une large meurtrissure se manifestait au creu de l'estomac, produite, selon toute apparence, par la pression d'un genou. Dans l'opinion de M. Dumas, Mlle l'Espanaye avait été étranglée par un ou plusieurs individus inconnus. Le cor de la mère était horriblement mutilé. Tous les eaux de la jambe et du bras gauche plus ou moins fracassés ; le tibia gauche brisé en esquilles, ainsi que les côtes du même côté. Tout le corps affreusement meurtri et décoloré. Il était impossible de dire comment de pareils coups avaient été portés. Une lourde massue de bois ou une large pince de fer, une arme grosse, pesante et contondante, aurait pu produire de pareils résultats, et encore, maniée par les mains d'un homme excessivement robuste. Avec n'importe quelle arme, aucune femme n'aurait pu frapper de tels cous. La tête de la défunte, quand le témoin la vit, était entièrement séparée du tronc, et, comme le reste, singulièrement broyée. La gorge évidemment avait été tranchée avec un instrument très affilé, très probablement un rasoir. Alexandre Etienne, chirurgien, a été appelé en même temps que M. Dumas pour visiter les cadavres ; il confirme le témoignage et l'opinion de M. Dumas. Quoique plusieurs autres personnes aient été interrogées, on n'a pu obtenir aucun autre renseignement d'une valeur quelconque. Jamais assassinat si mystérieux, si embrouillé n'a été commit à Paris, si toutefois il y a eu assassinat. Extrait de "Histoires extraordinaires" de Edgar Allan Poe 1-Combien de mots mal orthographiés comporte cet extrait ? 2- corrigez les erreurs! Sujets similaires Dictée à fautes (4)Dictée à fautes (2) Dictée à fautes (1) Agrégation de français- Programme 2025 (Maroc) Vu 1444 fois Nouveaux agrégés de traduction 2024 Vu 770 fois LE PERE GORIOT Vu 1554 fois évaluation : la ficelle (jour de marché) Vu 1756 fois évaluation : Tronc commun Vu 2263 fois Le commentaire composé Vu 1795 fois Anarchie Vu 803 fois |