Corrigé de la production écrite déposée par m.elomari


jamal adib (?) [201 msg envoyés ]
Publié le:2010-09-13 02:02:33 Lu :11125 fois
Rubrique :Lycée et Entraide scolaire  
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Salut chers (ères) élèves de 1ère année bac. Voici le corrigé de la production écrite déposée par notre cher collègue M. elomari. Le corrigé vous est donné en guise de modèle. Tentez à imiter ce modèle pour rédiger vos propres productions. Les profs se chargeront eux-mêms de corriger vos travaux.
Production écrite:
Sujet : Imagine une histoire dont la conclusion sera : «Louange à Dieu ! Les difficultés finissent toujours par s'aplanir et les misères par tomber dans l'oubli.»
élément de réponse:
Je garde encore dans ma mémoire le souvenir d'une amie qui m'était trop chère. Elle s'appelait Joséphine. Notre amitié était l'objet d'une grande envie de la part de tous les élèves de notre classe. Nous partagions la joie comme le malheur. J'étais encore novice en terme d'expérience, je ne savais pas à l'époque qu'on ne badinait pas avec les secrets des autres. C'était le plus funeste jour de ma vie quand cette amie me confia un secret et me conseilla de garder la discrétion coûte que coûte. Il arriva qu'une nouvelle écolière rejoint notre école. Sophie, tel était son nom. Son père, proviseur de son état, était transféré dans notre patelin. Une prompte amitié se noua entre nous. Elle affectait la gentillesse et elle réussissait à gagner la sympathie de toute la classe hormis Joséphine qui était réticente vis-à-vis de sa compagnie. L'animosité de Joséphine à son égard était sans motif apparent. Un jour, je demandai un service de Joséphine mais elle s'excusait en m'expliquant qu'elle ne pouvait pas me le rendre. Elle allégua des raisons probantes. Moi, je feignais d'être convaincue, mais je gardais au fond de moi un ressentiment qui ne s'attarda pas à se transformer en une envie de vengeance. Attisée par Sophie qui m'enhardit à répondre du tac au tac et après mûre réflexion, mon esprit aveuglé par la vengeance me dicta d'ébruiter le secret de mon antagoniste. Le lendemain, le secret se propagea comme une tche d'huile parmi les élèves. Alors que je cheminais dans le dortoir principal du lycée, Joséphine passa près de moi. Elle me regarda avec des yeux larmoyants comme si elle voulait me dire que j'avais commis la pire bêtise de ma vie. Je baissai la tête et je continuai mon chemin avec un air abattu.
Le jour suivant, j'explorai des yeux toute la classe en cherchant Joséphine. Chose étrange: elle était absente pour la première fois. La scène se répéta au long de toute une semaine. L'angoisse commença à monter en moi. Je décidai de lui rendre visite. Une fois arrivée à sa maison, sa maman me reçut chaleureusement et m'accompagna vers la chambre de Joséphine. Elle était terriblement asthénique qu'elle ne pouvait pas détourner les yeux pour voir ce qui c'était. Sa maman s'empressa de lui annoncer que c'était moi, sa seule amie. Une fois mes yeux rencontrèrent les siens, je fondis en larmes et je tins sa main dans mon visage en lui demandant de me pardonner. Elle se contenta de remuer sa tête en guise de réconciliation. Un large sourire émanant de son visage venait dissiper l'affliction à la merci de laquelle j'étais. «Louange à Dieu ! Les difficultés finissent toujours par s'aplanir et les misères par tomber dans l'oubli.» me suis-je dit.
prof jamal
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Réponse N°11 6204

Version enrichie - fautes corrigées
Par jamal adib(CS)le 2010-09-13 15:12:56

Je garde encore dans ma mémoire le souvenir d'une amie qui m'était trop chère. Elle s'appelait Joséphine. Notre amitié était l'objet d'une grande envie de la part de tous les élèves de notre classe. Nous partagions la joie comme le malheur. J'étais encore novice en terme d'expérience, je ne savais pas à l'époque qu'on ne badinait pas avec les secrets des autres. C'était le plus funeste jour de ma vie quand Joséphine me confia un secret et me conseilla de garder la discrétion coûte que coûte. Il arriva qu'une nouvelle lycéenne rejoint notre lycée. Sophie, tel était son nom. Son père, proviseur de son état, fut transféré dans notre patelin. Une prompte amitié se noua entre nous. Elle affectait la gentillesse et elle réussissait à gagner la sympathie de toute la classe hormis Joséphine qui était réticente vis-à-vis de sa compagnie. L'animosité de Joséphine à son égard était sans motif apparent. Un jour, je demandai un service à Joséphine mais elle s'excusait en m'expliquant qu'elle ne pouvait pas me le rendre. Elle allégua des raisons probantes. Moi, je feignais d'être convaincue, mais je gardais au fond de moi un ressentiment qui ne s'attarda pas à se transformer en une envie de vengeance. Attisée par Sophie qui m'enhardit à répondre du tac au tac et après mûre réflexion, mon esprit aveuglé par la vengeance me dicta d'ébruiter le secret de mon antagoniste. Le lendemain, le secret se propagea comme une tche d'huile parmi les élèves. Alors que je cheminais dans le dortoir principal du lycée, Joséphine passa près de moi. Elle me regarda, les yeux larmoyants, comme si elle voulait me dire que j'avais commis la pire bêtise de ma vie. Je baissai la tête et je continuai mon chemin d'un air abattu. Mon regret était à son comble au point de passer une nuit blanche pensant à la peine que je lui ai causée. Alors je décidai d'expier ma faute auprès d'elle.

Le jour suivant, j'explorai des yeux ensommeillés toute la classe en cherchant Joséphine. Chose étrange: elle était absente pour la première fois. La scène se répéta tout au long de la semaine. L'angoisse commença à monter en moi. Je décidai de lui rendre visite. Une fois arrivée à sa maison, sa maman me reçut chaleureusement et m'accompagna vers la chambre de Joséphine. Elle était terriblement asthénique qu'elle ne pouvait pas détourner les yeux pour voir ce qui c'était. Sa maman s'empressa de lui annoncer que c'était moi, sa seule amie. Une fois mes yeux rencontrèrent les siens, je fondis en larmes et je tins sa main dans mon visage en lui demandant de me pardonner. Elle se contenta de remuer sa tête en guise de réconciliation. Un large sourire émanant de son visage venait dissiper l'affliction à la merci de laquelle j'étais. «Louange à Dieu ! Les difficultés finissent toujours par s'aplanir et les misères par tomber dans l'oubli.» Me suis-je dit.

Prof. Jamal

Appel à tous les élèves de 1ère année bac. Soyez nombreux à déposer vos productions sur le forum. A très bientôt.




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