Aux champs, incipit, évaluation | ||||||||||||||||||||||
Mezouar Yusra (Prof) [6 msg envoyés ] Publié le:2021-11-12 16:34:17 Lu :4468 fois Rubrique :Projets, lectures et évaluations Cours réclamé par : M. Jbalou Youssef Lycée Qualifiant Arbi Doghmi Professeur : Mme Yusra Mezouar -Témara- TC Evaluation 3 -la nouvelle réaliste : Aux Champs de Guy de Maupassant Les deux chaumières étaient côte à côte, au pied d'une colline, proches d'une petite ville de bain. Les deux paysans besognaient dur sur la terre inféconde pour élever tous leurs petits, chaque ménage en avait quatre. Devant les deux portes voisines, toute la marmaille grouillait du matin au soir. Les deux aînés avaient six ans et les deux cadets quinze mois environ ; les mariages et, ensuite les naissances, s'étaient produites à peu près simultanément dans l'une et l'autre maison. Les deux mères distinguaient à peine leurs produits dans le tas ; et les deux pères confondaient tout à fait, les huit noms dansaient dans leur tête, se mêlaient sans cesse ; et, quand il fallait en appeler un, les hommes souvent en criaient trois avant d'arriver au véritable. La première des deux demeures, en venant de la station d'eaux de Rolleport, était occupée par les Tuvache, qui avaient trois filles et un garçon ; l'autre masure abritait les Vallin, qui avaient une fille et trois garçons. Tout cela vivait péniblement de soupe, de pomme de terre et de grand air. À sept heures, le matin, puis à midi, puis à six heures, le soir, les ménagères réunissaient leurs mioches pour donner la pâtée, comme des gardeurs d'oies assemblent leurs bêtes. Les enfants étaient assis, par rang d'âge, devant la table en bois, vernie par cinquante ans d'usage. Le dernier moutard avait à peine la bouche au niveau de la planche. On posait devant eux l'assiette creuse pleine de pain molli dans l'eau où avaient cuit les pommes de terre, un demi chou et trois oignons ; et toute la lignée mangeait jusqu'à plus faim. La mère empâtait elle-même le petit, un peu de viande au pot-au-feu, le dimanche, était une fête pour tous, et le père, ce jour-là , s'attardait au repas en répétant : « je m'y ferais bien tous les jours ». Questions :
QUESTIONNAIRE : AUX CHAMPS Vu 114 fois Démarche pour la dissertation littéraire Vu 144 fois ANALYSE COMPLETE DE " LA BOITE A ERVEILLES Vu 1278 fois Contrôle : Antigone - bcc3 Vu 1730 fois Production écrite (Sujet de réflexion) Vu 1792 fois Dictée à fautes (1) 12 réponses | Vu 3666 fois Tronc commun : texte (le portrait) Vu 1549 fois
|