Anouar KARRA, Chercheur

Faculté des Lettres et des Sciences Humaines, Sais-FES, Maroc,

Le Poids du ciel de Jean Giono : Appel au remembrement avec le cosmos

Il est moins courant de voir en Giono le penseur, le grand vivant-voyant qui, tel Spinoza fabriquant ses lentilles optiques, polit les lunettes de l’esprit et met au point tout ce qui brise les âmes, à commencer par la sienne. En effet, toute l’œuvre de cet écrivain, au-delà des apparences, est réflexion sur les passions, la servitude des hommes et l’incertaine et aride conquête de la nature et de la libération intérieure qui est promesse de bonheur, de plénitude et de beauté.

Ce grand seigneur de l’intelligence- comme Nietzsche le disait de Voltaire- s’inscrit, selon J-F Durand, dans un puissant dialogisme avec la configuration de la pensée romantique1, laquelle pensée met en garde contre la constipation et les fatigues de l’âme et vitupère contre la puissance du négatif, l’esclavage, l’infinie cruauté et « tout ce qui prend plaisir à l’impuissance et à la peine des hommes »2


Selon Durand, l’œuvre de Giono est partagée entre un romantisme du mythe qui tente de recosmiciser le monde par le recours au mythe- il s’agit ici des premiers romans de Giono et surtout le cycle de Pan-, un romantisme du métaphorique- dans ce dernier Giono fait siennes les conceptions baudelairiennes relatives aux correspondances- et un dernier romantisme, celui de l’ironie ; là où Giono prend acte de l’irréversible processus de désenchantement du monde à l’œuvre dans la modernité- et c’est le cycle des chroniques romanesques qui illustrent ce dernier romantisme.

Les Essais et les récits de Giono s’inscrivent dans le romantisme du métaphorique puisqu’ils œuvrent pour l’inscription de l’homme dans l’ordre du cosmos et tentent de réactiver les correspondances entre le microcosme et le macrocosme. Il est bien vrai que l’approche de J-F Durand est mue par la volonté de procéder à une lecture herméneutique de l’esthétique gionienne

Notre travail s’inscrit dans une perspective philosophique. Nous voulons questionner le Poids du ciel en vue de voir comment est-ce que la sensibilité romantique de Giono réagit à violence de la modernité.

Le romantisme est un concept qui échappe à toute détermination précise. Il n’en reste pas moins que les tenants du romantisme ont en commun « une nouvelle conception de l’esprit qui met l’accent sur l’activité créatrice plutôt que sur la réception des impressions : une lampe émettant sa propre lumière et non un miroir reflétant le monde »3. En ce sens, Giono est profondément romantique.

En effet, Le Poids du Ciel est l’expression d’une sensibilité romantique qui oppose au monde désenchanté et quantificateur de la modernité un monde créé de toutes pièces par l’imagination créatrice de Giono.

Giono est, effectivement, l’ennemi de la vision commune et de l’esthétique de la mimésis. Ne nous dit-il pas dans Noé :


« J’ai ma vision du monde, et je suis le premier (parfois le seul) à me servir de cette vision, au lieu de me servir d’une vision commune. Ma sensibilité dépouille la réalité de tous ses masques ; et la voilà telle qu’elle : magique. »4


L’œuvre n’est plus dès lors un reflet du réel. L’imagination créatrice de l’auteur transfigure un réel désenchanteur et exprime la dimension magique qu’il renferme, laquelle dimension n’est accessible qu’aux âmes sensibles sachant tisser des correspondances entre les différentes composantes de l’univers. Et c’est la sensualité de l’âme romantique qui arrive à percevoir les dites correspondances afin de mettre en évidence la magie du monde que le savoir conceptuel a fait disparaître au profit d’une vision rationnelle de l’univers.

En fait, le souci de réenchantement du monde est une réponse à la mélancolie générée par une pensée rationaliste qui a « dépouillé le monde de son manteau sacré »5. Il ne s’agit pas ici de relier le romantisme de Giono à une quelconque idéologie. D’aucuns ont cherché à le relier au pétainisme et à faire de son œuvre l’expression d’un passéisme excessif. L’individualisme de Giono demeure réticent à toute forme d’embrigadement et de catalogage idéologique. En effet :


« Pour l’essence du romantisme, cela n’a pas d’importance si les idées qui sont romantisées sont monarchiques ou démocratiques, conservatrices ou révolutionnaires, elles ne sont que des points de départ occasionnels pour la productivité de l’ego créatif romantique. »6


L’œuvre de Giono exprime en fait le désir d’une société d’hommes libres qui refusent toutes les valeurs de la société moderne et se révoltent contre cette réification de l’homme dont la science et la technique sont responsables7.

Toute l’esthétique de Giono exprime une révolte romantique contre la modernité et stigmatise les différentes facettes de cette dernière : le désenchantement du monde : dans le métier et la vocation du savant, Max Weber écrit :


« Le destin de notre époque, caractérisé par la rationalisation, par l’intellectualisation et surtout par le désenchantement du monde, a conduit les humains à bannir les valeurs supérieures les plus sublimes de la vie publique. Elles ont trouvé refuge soit dans le royaume transcendant de la vie mystique, soit dans la fraternité des relations directes et réciproques entre individus isolés. »8


Et c’est d’abord la rationalisation que Giono stigmatise le plus violemment. Celle-ci est l’expression de la démesure humaine qui cherche à imposer à la nature les pouvoirs destructeurs de l’homme.

Dès le début du Poids du Ciel et dans un chapitre intitulé « Dans des âmes modernes », Giono exprime sa dissidence contre la modernité et son désir de la fuir :


« Me voilà revenu dans l’abri silencieux et pur des montagnes. Le clapotement des temps modernes est de l’autre côté de cent milliards de tonnes de glaciers, de granit (…). Nous sommes chez nous, ne faisant pas de différence entre seulement moi et enfin l’homme

Tout est à notre taille. Il n’y a pas de grandeur que je ne puisse égaler. La solitude me permet de connaître le grondement énorme de ma vie. Voir est un délice, entendre, un étonnement voluptueux ; vivre, qualité. »9


Etre en mal de déracinement, Giono refuse catégoriquement la modernité. Ce refus pourrait s’interpréter comme l’expression d’un passéisme excessif et serait consécutif d’une inadaptation physiologique et psychologique à un monde chosifié, planifié et quadrillé. En effet, il est pour une société peuplée de paysans, d’artisans et de poètes qui fuient le monde moderne. Il est contre l’industrialisation, contre la standardisation de l’homme et contre la quantification du monde. Giono est contre :


« Le social moderne, les Etats et les régimes politiques modernes : ce monde de puanteur où nous étouffons. Toutes nos espérances (nous dit-il) ont été tuées. […] Partout ces cuirasses cadavériques […] Des âmes sans voix, sans force. »10


Mais si Giono a une prédilection pour une Europe pré-industrielle, cela est dû au fait que :


« La vision romantique prend un moment du passé réel où des caractéristiques néfastes de la modernité n’existaient pas encore et où des valeurs humaines étouffées par celle-ci existaient toujours, et le transforme en utopie, le façonne comme incarnation des aspirations romantiques. C’est en cela que s’explique le paradoxe apparent que le 'passéisme peut être aussi un regard vers l’avenir' ; l’image d’un futur rêvé au-delà du monde actuel s’inscrit alors dans l’évocation d’une ère pré-capitaliste. »11


Les bergers et les paysans sont pour Giono une figure de résistance aux temps modernes. Ils sont des symboles qui nous montrent qu’il y a une possibilité d’une civilisation autre où le paysan ne se transformerait pas en ouvrier agricole et l’artisan en ouvrier dans les usines modernes.

Il n’en reste pas moins que pour Giono l’essentiel est d’extraire l’homme de ce monde réifiant où il risque de se transformer en robot :


« Les automates se massacrent, froidement, avec un enthousiasme de fer, des gestes de fer, des cris de fer … sans pitié, sans émotion, logiquement. »12


D’où la peur qu’a l’homme de devenir l’homme-bloc, l’homme-robot à la merci des machines auxquelles il faut s’adapter comme le souligne Olivier Marc :

« Chaque fois que je dois passer du trottoir dans le hall de la gare aérienne, j’éprouve

d’avance la sensation désagréable d’une sorte de frustration à l’idée que je n’ai rien à faire de mes mains pour entrer, et cependant chaque fois que je me trouve à un mètre de cette porte transparente, je tends la main pour la pousser, alors qu’elle s’ouvre toute seule»13 A cette humanité robotisée, vivant en dehors et en désaccord avec les lois de la nature, Giono va opposer une autre qui cherche à s’intégrer dans l’ordre de la nature, jusqu’à en devenir un élément :


« L’homme dont l’âme est pure. On ne peut le saisir dans aucune science. Il est, à la fois, toute l’échelle de Jacob : dont le pied était appuyé sur la terre et dont le haut touchait le ciel […]. Il échappe à tous les classements et à tous les ordres, à toutes les logiques […]. Il ne peut se mélanger en rien à ce que vous bâtissez. »14


Pour Giono, l’important est de rompre avec les classifications dues à la rationalité. Et c’est pour cette raison que le rêve et le sommeil occupent une place prépondérante dans Le Poids du Ciel. Négatrices qu’elles sont, ces deux facultés humaines, semblant correspondre à un éclaircissement de la conscience par l’évanouissement du moi et par l’épanouissement du soi, permettent à l’homme de se libérer des pouvoirs castrateurs et désenchanteurs de l’emprise de la raison devenue paranoïaque. L’homme idéal pour Giono est celui qui est :


« assailli de tous côtés par des stakhanovistes shakespeariens qui l’accablent d’une production poétique formidable, avec soudain tout son corps qui jouit semblablement d’une goutte de sommeil plus immense que tous les mondes réunis ; une envie irrémédiable d’entrer dans ce grand kolkhoze des dormeurs. »15

D’après ce passage, nous nous rendons compte que Giono oppose à la société de la rationalité et du concept une autre qui se base sur le rêve et la poésie. Toutefois, et en romantique accompli, Giono va se révolter aussi contre la mécanisation du monde.

En effet, et selon Löwy et Sayre, les romantiques sont :


« nostalgiques de l’harmonie perdue entre l’homme et la nature, vouant à celle-ci un culte mystique ; ils observent avec mélancolie et désolation les progrès du machinisme, de l’industrialisation, de la conquête mécanisée de l’environnement. »16


Le Poids du Ciel est traversé de fond en comble par cette nostalgie pour l’harmonie perdue et par la stigmatisation du machinisme. Giono va jusqu’à considérer que cette civilisation de la machine finira par transformer l’homme lui-même en machine :


« L’entassement cocasse et sinistre de ces courroies, ces roues dentées, ces billes, ces transmissions, ces moteurs, ces tableaux de distribution pareils à des hommes écorchés avec leurs fils rouges, bleus, violets… leurs poumons de grillage où souffle le halètement saharien des longues étincelles bleues. Ces âmes de métal, de ciment, de bruit et de vanité, dont tout le tumulte silence pour le monde. »17


Giono nous décrit ainsi la situation d’un homme qui a rompu le contrat mystique qui le liait au cosmos. Il n’est plus dans la situation de l’homme grec qui s’inscrivait dans l’ordre d’un cosmos harmonieux et générateur d’une éthique de la mesure et de la pratique du bien18. Il a perdu cette âme génératrice de ces métaphores qui permettent à l’homme de se concevoir en tant que microcosme intimement lié, par le pouvoir des correspondances, au macrocosme :


« L’âme est la composante de tout. Elle organise, elle ordonne, elle unit, elle rejoint, elle se marie. Pure, elle attache les hommes solitaires dans la compagnie du monde. Elle en fait comme des oiseaux couverts de racines. Je joins raisonnablement ces deux mots dont l’un est vélocité, l’autre immobilité ; un, l’image même de la danse, de la joie, de l’heureuse vanité du vent ; l’autre, l’image de la plantation, de la cimentation, de la crispation profonde, de la force éperdue qui serre le monde matériel, l’image de l’amour féroce, l’image de la nourriture. »19


L’homme authentique, selon Giono, est profondément ancré dans la nature ; il en constitue un élément. Il n’en est pas séparé. Il vit dans un rapport fusionnel avec celle-ci. Ceci ne l’empêche pas de se transcender et d’accéder à cette poésie qui organise, joint et marie les choses entre elles.

De là vient le refus gionien de la mécanisation du monde. Cette dernière est surtout séparation d’avec le cosmos. D’où le déchirement romantique causé par la rupture quasi consommé de l’homme et de son milieu naturel en ceci que la nature ne peut jouer le rôle d’abri, de refuge alors qu’elle est contaminée et exploitée comme l’écrit Théodore Roszak :

« Je réponds, pour ma part, que je suis incapable de voir, au bout de la route que nous suivons d’un bon pas, autre chose que les deux tristes clochards de Samuel Beckett, attendant sous un arbre que leur vie commence- à ceci près que, selon moi, l’arbre ne sera même pas réel mais un ersatz en plastique. En fait, les clochards eux-mêmes pourraient bien devenir des robots, même si, bien sûr, il y a sur leurs visages de larges sourires programmés […]»20

Et si Giono refuse la mécanisation du monde, c’est parce qu’elle est à l’origine de l’asservissement et de l’aliénation de l’homme, du moment que les forces économiques et sociales qui, étant considérées comme des forces aveugles, dévident le moi, l’ego abstrait de sa substance et la nature humaine devenue dégradée en simple matériel à dominer et sans autre but que cette domination même.

Les pages qui analysent les méfaits de l’industrialisation sur la nature sont nombreuses dans Le Poids du Ciel. Sauf que, pour Giono, ces méfaits affectent aussi l’homme. Giono est en fait hanté par l’image d’une humanité robotisée à cause de la mécanisation du monde :


« Leur corps est tout tremblant d’un mécanisme de zinc. Le long de la colonne marchent gravement des squelettes hautains. Ils montrent dans leur grillage de poitrine cet insigne haletant dans leur cage thoracique déserte […]. Le ressort des automates en est tout remonté comme par une cellule électro-magnétique. »21


Et c’est cette robotisation de l’homme qui est à l’origine de la dissolution des liens sociaux.

Pour illustrer ce phénomène, Sayre et Löwy citent Brentano lorsqu’il dit :

« Tous ceux que je voyais marchaient dans la même rue, les uns à côté des autres, et pourtant chacun semblait aller son propre chemin solitaire… chacun n’a en tête que son intérêt, comme le numéro de sa maison vers laquelle il se hâte. »22


Comme nous l’avons montré dans l’analyse de ce phénomène, Giono est pour une société paysanne solidaire où les hommes vivent selon le rythme des saisons, loin du tumulte de la modernité. Il oppose ainsi l’idéologie de la modernité à la sagesse paysanne :


« Car nous savons bien, tout seuls, ce qu’il nous faut et nous n’avons pas eu besoin d’eux pour établir, d’instinct humain, la solidité, la beauté et la gloire de la civilisation paysanne. Car il y a d’un côté notre civilisation qui est aussi inébranlable et obligatoire que la course de la terre autour du soleil (et c’est à cette loi universelle qu’elle obéit) et de l’autre côté la civilisation de ces gens qui s’imaginent être les chirurgiens de la terre. »23


Tels sont les éléments qui nous ont permis d’inscrire l’essai gionien dans la tradition de la révolte romantique contre les affres de la modernité.

Giono, et à l’instar de tous les romantiques, va opposer à la modernité désenchanteresse, une société de paysans solidaires, vivant dans un rapport fusionnel avec la terre-mère, ne prélevant dans cette dernière que ce dont ils ont besoin pour vivre. Ils vivent en dehors de la loi du marché et se réjouissent de leur vie communautaire. Ces qualités paysannes permettent à l’homme d’être libre car il n’est pas l’esclave de l’argent, car il vit dans un état de parfaite autarcie comme le souligne Charles-Ferdinand de Ramuz :

« Le paysan est éminemment l’homme des pouvoirs premiers. Il a été, il est encore l’homme élémentaire et complet qui tire sa nourriture par ses propres moyens de la terre où il vivait, si bien qu’à la limite il ne dépendait de personne. Il vivait, c’est-à-dire se nourrissant, s’abritait, se vêtait par ses propres moyens, lui et sa famille, satisfaisant ainsi à tous ses besoins essentiels […]»24.

Ce qui nous insinue que le paysan peut «parfaitement se passer de tout apport étranger »25et accéder à la joie de l’âme ne dépendant pas des causes extérieures par son libre mouvement, laquelle joie se traduit par un acquiescement à soi-même en soi-même qui est un consentement de soi grâce à un consentement à soi.







Bibliographie

Ouvrages consultés :


Jean Giono, Les Vraies Richesses., Œuvres Romanesques Complètes., IV, Ed. de la Pléiade, Gallimard


Jean Giono, Le Poids du Ciel, Œuvres Romanesques Complètes, V, Ed. de la Pléiade, Gallimard


Jean Giono, Noé, Œuvres Romanesques Complètes, V, Ed. de la Pléiade, Gallimard


Charles-Ferdinand de Ramuz, Œuvres complètes, Ed. Rencontre Lausanne 1967-1986.

Durand Jean-François, Jean Giono entre romantisme et modernité – Thèse de Doctorat d’Etat soutenue à Aix-en-Provence, sous la direction de Jacques Chabot – 1987.


Löwy M. et Sayre R., Révolte et mélancolie, le romantisme à contre-courant de la modernité, Ed. Payot, Paris, 1992.

Marcuse, Herbert, Eros et civilisation, Les Editions de Minuit, Paris, 1963.

Gille Deleuze, Spinoza, philosophie pratique, éd.de minuit, 1981

Marc Olivier, Psychanalyse de la maison, Le seuil, 1972

Théodore Roszak, Vers une contre-culture, Stock, 1970

Luc Ferry, Qu’est ce qu’une vie réussie, Ed. Grasset, Paris, 2002.




1 Durand Jean-François, Jean Giono entre romantisme et modernité – Thèse de Doctorat d’Etat soutenue à Aix-en-Provence, sous la direction de Jacques Chabot – 1987.


2 Gille Deleuze, Spinoza, philosophie pratique, éd.de minuit, 1981, p.23


3 Jean Giono, Noé, Œuvres Romanesques Complètes, V, Ed. De la Pléiade, Gallimard, p.705.

4 Ibid.

5 Jean Giono, Les Vraies Richesses, p.151.

6 M. Löwy et R. Sayre, p.19.

7 Nous renvoyons ici aux analyses dÂ’Herbert Marcuse dans Eros et civilisation.

8 Max Weber, cité par M. Löwy et R. Sayre, p.46.

9 Jean Giono, Le Poids du Ciel, p.334.

10 Ibid. p.337.

11 M. Löwy et R. sayre, p.37.

12 Jean Giono, Le Poids du ciel, p.344.

13 Marc Olivier, Psychanalyse de la maison, Le seuil, 1972, p.17

14 Jean Giono, Le Poids du ciel, p.345.

15 Ibid, p.388.

16 M. Löwy et R. Sayre, p.57.

17 Jean Giono, Le Poids du Ciel, p.339.

18 Voir sur ce plan le travail de Luc Ferry sur la sagesse grecque dans Qu’est-ce qu’une vie réussie ?

19 Jean Giono, Le Poids du Ciel, p.335.

20 Théodore Roszak, Vers une contre-culture, Stock, 1970, p.13

21 Ibid., p.343.

22 M. Löwy et R. Sayre, Révolte et mélancolie - Le romantisme à contre-courant de la modernité, p.62.

23 Jean Giono, Le Poids du Ciel, p.358.

24 Charles-Ferdinand de Ramuz, Œuvres complètes, Ed. Rencontre Lausanne 1967-1986, p.149

25 Charles-Ferdinand de Ramuz, Œuvres complètes, Ed. Rencontre Lausanne 1967-1986, p.63



Pour citer cet article :
Auteur : KARRA Anouar -   - Titre : Le Poids du ciel de Jean Giono Appel au remembrement avec le cosmos,
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