salwa ababou évaluation (tronc commun) devisant de la sorte, nous entrâmes à ille, et je me trouvai bientôt en présence de m. de peyrehorade. c'était un petit vieillard vert encore et dispos, poudré, le nez rouge, l'air jovial et goguenard. avant d'avoir ouvert la lettre de m. de p., il m'avait installé devant une table bien servie, et m'avait présenté à sa femme et à son fils comme un archéologue illustre, qui devait tirer le roussillon de l'oubli où le laissait l'indifférence des savants. tout en mangeant de bon appétit, car rien ne dispose mieux que l'air vif des montagnes, j'examinais mes hôtes. j'ai dit un mot de m. de peyrehorade ; je dois ajouter que c'était la vivacité même. il parlait, mangeait, se levait, courait à sa bibliothèque, m'apportait des livres, me montrait des estampes, me versait à boire ; il n'était jamais deux minutes en repos. sa femme, un peu trop grasse, comme la plupart des catalanes lorsqu'elles ont passé quarante ans, me parut (Suite...)