par : hajjaoui khadija évaluation antigone, j. anouilh texte créon, la regarde et murmure soudain. l'orgueil d'oedipe. tu es l'orgueil d'oedipe. oui, maintenant que je l'ai retrouvé au fond de tes yeux, je te crois. tu as dû penser que je te ferais mourir. et cela te paraissait un dénouement tout naturel pour toi, orgueilleuse! pour ton père non plus - je ne dis pas le bonheur, il n'en était pas question -le malheur humain, c'était trop peu. l'humain vous gêne aux entournures dans la famille. il vous faut un tête-à -tête avec le destin et la mort. et tuer votre père et coucher avec votre mère et apprendre tout cela après, avidement, mot par mot. quel breuvage hein, les mots qui vous condamnent? et comme on les boit goulûment quand on s'appelle oedipe, ou antigone. et le plus simple après, c'est encore de se crever les yeux et d'aller mendier avec ses enfants sur les routes... eh bien, non. ces temps sont révolus pour thèbes. thèbes a droit maintenant à un (Suite...)