Lycée Med v Kh-ZERROUALTexte1Non ,jen'ai pas encore oublié ces instants Seigneur!jeme souviens.je me souviens de cette solitude vaste comme lesimmenses étendues des planètes mortes, de cette solitude où leson meurt sans écho, où les ombres se prolongent dans desprofondeurs d'angoisse et de mort.Et le coeur qui saigne!Sourceintarissable de peine,torrent surchauffé par les feux de meschagrins et de mes douleurs:cri de ma chair écrasée sous le poidsde la malédiction.Je n'étais qu'un enfant seigneur!je ne savaispas que le jour naissait de la nuit, qu'après le soleil de l'hiver,la terre sous la caresse du soleil souriait de toutes sesfleurs,bourdonnait de tous ses insectes , chantait par la voie deses rossignols.Monpère nous quitta le surlendemain à l'aube.Il partit, avec pourtout bagage, une sacoche de berger,en palmier nain,dont il avaitfait l'acquisition la veille,une faucille neuve et un sac entoile,avec une fermeture coulisse.Texte2Uneheure vient de sonner. Je ne sais (Suite...)