De la soumission involontaire à l'émancipation volontaire


Par : Lahoucine El Merabet

Sujet :

«L'effet de la domination symbolique s'exerce à travers les schémas de perception, d'appréciation et d'action qui sont constitutifs des habitus et qui fondent, en deça des décisions de la conscience et des contrôles de la volonté, une relation de connaissance profondément obscure d'elle-même.»

Boudieu, Pierre, La domination masculine, Paris, 1998, p.43.


  • Votre lecture des Âœoeuvres au programme vous permet-elle de souscrire à ce propos ?


Mise en place du sujet et enjeux problématiques :

La citation s'articule autour de deux centres d'intérêt : le premier est celui des dispositions acquises chez le sujet, et qui lui permettent, d'une façon durable, de reproduire des conditionnements à l'origine des comportements, des conduites et des attitudes. Le second renvoie aux réactions volontaires, réfléchies et préméditées chez celui qui est appelé à émettre des messages et à a adopter des conduites dans la société. Le réseau lexical du propos aide à bien dessiner des frontières entre ces deux univers présentés par la citation.

La problématique :

Comment l'attitude des soumis évolue-t-elle d'un état de servitude inconscient, involontaire et spontané, à une prise de conscience lucide d'un état à dépasser ?


Plan :

I- La servitude : oppression symbolique

a-Violence symbolique

b-L'habitus et ses pesanteurs

c-Relais de la coercition

II- La servitude : potentielle liberté

a-Dominant ou dominé

b-La réversibilité de la servilité

c- Servitude ou sollicitude

III-Vers une émancipation réfléchie

a- De la soumission à l'émancipation

b- Le souci de soi

c- Le primat de la Nature

Introduction

« Comme la force est toujours du côté des gouvernés, les gouvernants n'ont rien pour les soutenir que l'opinion. » A partir de constat de David Hume dans son Essai sur les premiers principes du gouvernement, il importe de signaler initialement qu'entre les dominants et les dominés, c'est beaucoup plus du côté de la pensée et de son poids que les jeux s'effectuent. C'est le mental et les idées qu'il charrie, qui mettent en place l'asservissement , lequel induit une asymétrie dans les rapports et implique une soumission dont le fondement est moral. La citation de pierre Bourdieu, le grand sociologue français , s'inscrit bien dans ce sillage et nous éclaire sur les ressorts de cette servitude : «L'effet de la domination symbolique s'exerce à travers les schémas de perception, d'appréciation et d'action qui sont constitutifs des habitus et qui fondent, en deça des décisions de la conscience et des contrôles de la volonté, une relation de connaissance profondément obscure d'elle-même.» Le concept « domination » renvoie à cette hiérachie sous-jacente à un pouvoir en vertu duquel une certaine force est exercée sur les dominés. Mais l'essentiel à noter dans le propos à analyser, c'est que cette viloence s'exerce à travers des schèmes de perception, de compréhension et d'incorporeation que le socilologue français ramène au concept d'habitus. Toute la question est de savoir comment s'orchestre ce jeu de domination en prenant appui sur une opinion, un système d'idées dont le dominé est imprégné, jusqu'au moment où éclate au grand jour la vérité au nom de laquelle le soumis déclare lucidement et ouvertement son émancipation.Nous tenterons de démêler l'écheveau de cette question en nous référant aux oeuvres inscrites au programme: le Discours de la servitude volontaire d'Etienne de La Boétie (1547), les Lettres persanes de Montesquieu (1721) et Une maison de poupée d'Henrik Ibsen (1879). Pour ce faire, l'intérêt sera centré d'abord sur l'oppression symbolique et les formes qu'elle revêt; l'analyse sera orientée ensuite vers la liberté perçue dans l'esprit de la potentielle réversibilité de la servitude; en dernier lieu, l'accent sera mis sur l'aboutissement que représente l'émancipation prônée comme retour à une norme naturelle initiale.


I- La servitude: oppression symbolique


Si pour Paul Ricœoeur, « la servitude et l'affranchissement sont les choses qui arrivent à une liberté », force est de préciser que les principes sous-jacents à ce décentrement sont tributaires d'un état mental qui rend supportable une violence symbolique souvent déguisées en attitudes ordinaires.


A-Violences symbolique

Tout ce qu'on fait, ce qu'on pense, ce qu'on dit ou ce qu'on ressent, est, selon Bourdieu, le produit de ce principe de vision sociale qui s'est enracinée en nous comme programme social. Ce dernier est tellement incorporé en nous, qu'on le perçoit comme naturel, alors qu'il est un fait culturel. Ce sont les idées qui maintiennent des postures dans un état particulier. Dans le Discours de La Boétie, on ne peut manquer de noter que l'expression servitude volontaire a été empruntée au Banquet de Platon . Mais selon l'auteur français, il arrive qu'une certaine pensée soit déployée à l'égard des gens, ce qui fait qu'ils perdent leur vaillance et l'énergie nécessaire pour s'affranchir. C'est ce que La Boétie appelle la ruse des tyrans. Lorsque Montesquieu relate l'apologue des Troglodytes qui s'étale sur les quatre lettres (XI-XIV), il oppose un tableau méchant à un tableau vertueux, et met l'ensemble sous le signe de cette vérité gnomique : « L'intérêt des particuliers se trouve toujours dans l'intérêt commun. » la phrase laconique en dit long sur sa portée morale, mais aussi sa potentielle ambivalence. On exploite à partir de discours pareils et on tient les dominés dans leur état d'esclavage, moyenne une pensée utile à cet effet. Dans le drame d'Ibsen, Nora a commis un faux qui est sa fierté, car elle l'a fait par amour pour son mari, afin de sauver sa vie. Mais cet homme, avec toute sa loyauté banale, se tient sur la terrain de la loi , et considère la question à l'aune d'une vision androcentrique et d'un point de vue masculin. D'ailleurs, le projet d'Ibsen est de critiquer la médiocrité et l'enfermement de la femme en tant qu'être dans les conventions léguées par le Code Napoléon qui a tant influencé les législations familiales européennes .Au reste, les trois œoeuvres présentent bien des oeœuvres que s'il y a soumission et servitude, c'est bien entendu au nom d'un credo que s'approprient les dominants envers les dominés.


B-L'habitus et ses pesanteurs

En outre, dans l'ordre de la domination masculine, la véritable violence symbolique est son intériorisation par les dominants et les dominés , de l'ordre androcentrique hérité et incorporé dans l'organisation du monde social. Selon le langage de Bourdieu, cette vision est inscrite dans l'habitus et dans l'hexis corporelle, et se reproduit nécessairement par définition. C'est ce qu'il faut bien comprendre de cette citation éminemment explicite de La Boétie : « Ainsi, la première raison de la servitude volontaire, c'est l'habitude. [Les hommes] disent qu'ils ont toujours été sujets, que leurs pères ont vécu ainsi. Ils pensent qu'ils sont tenus d'endurer le mal, s'en persuadent par des exemples et consolident eux-mêmes, par la durée, la possession de ceux qui les tyrannisent. » C'est exactement la posture tenue par Nora qui s'est identifiée imaginairement à une poupée qu'elle perçoit comme lieu d'articulation entre le domicile parental et le domicile conjugal : « Notre foyer n'a été qu'une salle de récréation. Ici, j'ai été ton épouse-poupée, tout comme à la maison, j'étais l'enfant poupée de papa, et à leur tour, nos enfants ont été nos poupées. » L'accent mis sur le legs qui se transmet de père en fils montre bien que les habitudes s'enracinent et parviennent à maintenir et à perpétuer les états de fait qui continuent à « favoriser les favorisées » et à « défavoriser les défavorisés », pour rester dans le jargon de Bourdieu. Dans la lettre LII destinée à son compagnon de voyage Usbek, Rica se moque des femmes qui, malgré leur âge avancé, cherchent encore à séduire. Il rapporte la conversation qu'il a eue avec une jeune femme de vingt-deux ans : « Que dîtes-vous de ma tante qui, à son âge, fait encore la jolie ?» Selon la mode en question, il s'agit de plaire et de séduire par l'originalité et le nombre de ses ornements. La tante en question dans la lettre de Rica à su mal à se soustraire à une habitude solidement et profondément ancrée.


C-Relais de la coercition

Mieux encore, l'une des explications avancées par La Boétie et qu'il considère comme « le secret et le ressort de la domination, le soutien et le fondement de toute tyrannie », c'est bien l'argument de la chaîne des gains. Les hommes cherchent à servir pour amasser des bien : « Ils veulent se rendre possesseurs de biens, oubliant que ce sont eux qui lui donnent la force de ravir tout à tous. » Nora s'inscrit dans cet esprit : elle a fait un emprunt pour sauver son mari malade et lui permettre de faire un séjour en Italie. Or, cet emprunt, qu'elle a fait en cachette de son mari, c'est en imitant la signature de son père qui venait de décéder qu'elle l'a contracté. Sous le déguisement du « petit panier percé », se cache une autre femme qui n'a pas tardé à avouer à son amie d'enfance Linde qu'elle pourrait « comme un homme, s'entendre en affaires. » on peut dire qu'elle fait acte de prendre le nom que lui adonné son père , et qu'elle s'inscrit ainsi dans une activité qui la situe bien du côté masculin, un monde dont elle prisonnière à son insu. Elle maintient les conditions de possibilité d'une tyrannie qu'elle subit. Zélis, l'une des épouses d'Usbek, ne procède pas autrement en déclarant que « la nature est industrieuse en faveur des hommes. » Elle souhaite que sa fille entre le plus tôt possible dans le sérail, car elle estime « lui donner une éducation sainte dans les sacrés murs où la pudeur habite. » Zélis aussi bien que Nora entend tirer profit des conditions du sérail, n'étant pas consciente qu'elle contribue à pérenniser un statut qu'elle n'est pas près de quitter.


II- servitude :potentielle liberté

S'il est vrai que le monde se structure en dominants et dominés, et que les frontières paraissent nettes entre les deux sphères d'action, il faut noter néanmoins une porosité qui laisse percevoir dans la servitude bien des indices révélateurs d'une liberté potentielle.


A-Dominant ou dominé ?

A cet égard, l'engagement de Nora dans le texte ibsénien vise le bonheur et le bien-être de la famille. Elle ne s'inspire pas moins de notions de justice et de bonté qui demandent une abnégation et un sacrifice en faveur d'autrui. A son mari Helmer qui déclare éviter de contracter toute sorte de dette , pour ne pas porter préjudice à ses créanciers, elle répond : « ces gens là, qu'est-ce qui pense à eux ? Ce sont des étrangers. Dans un monde restreint, ce qui intéresse le personnage, ce n'est pas l'illégalité de sa contrefaçon, mais bien l'acte par lequel elle a aidé les autres, abstraction faite des codes de la société auxquels il est indifférent. L'on lit dans le texte de Montesquieu que les femmes perses ne pensent qu'à combler leurs époux et devenir leurs favorites. Elles se délectent dans « l'ardeur de plaire. » aytant dire que la servitude n'est pas toujours dénuée de liberté, laquelle transparaît dans la manière d'agir et de réagir quotidienne.


B-La réversibilité de la servilité

D'ailleurs, le Discours de la servitude volontaire est une oeœuvre où où la pensée revêt une ambivalence particulière. C'est un livre où l'amitié est célébrée comme liaison privilégiée. L'on lit dans un excursus assez intéressant : « Le bon zèle et l'affection de ceux qui ont gardé , malgré le temps, la dévotion pour l'indépendance, demeurent sans effet,[…] parce qu'ils ne s'entreconnaissent pas. » La notion de l'entreconnaissance, chère à Montaigne et à La Boétie, est symptomatique de l'aspiration à la liberté, elle conditionne le commerce de l'amitié .Au deuxième acte du drame d'Ibsen, Nora apprend que le docteur Rank est depuis longtemps amoureux d'elle. Un rapport de confiance s'installe entre les deux et contribue à exclure symboliquement Helmer, l'ami d'enfance du docteur. La scène clé de la danse de la tarentelle condense une révolte contre la loi et l'ordre du mari Torvald exclu de ce délire qui devant ses yeux choqués.

Helmer : Mais ma chère Nore, tu danses comme s'il y allait de ta vie. Nora : Justement , c'est bien le cas.

Cette scène de la danse laisse percevoir l'entreconnaissance de Rank et de Nora, lequel sentiment donne à lire en creux l'exclusion et le manque de reconnaissance entre Helmer et Nora. Sa soumission à Torvald est contrebalancée par un sentiment de liberté face à Rank. C'est ce qu'on peut illustrer également par l'apologue d'Ibrahim et d'Anaïs, qui est présenté dans un sérail à l'envers où les femmes sont maîtresses et les hommes tolérants et libéraux.


C- Servitude ou sollicitude

La servitude volontaire s'explique chez La Boétie , plus que par l'habitude , par le charme discret que produit , dans les esprit le nom d' « Un ». C'est-à-dire la fascination pour le pouvoir en tant qu'il incarne une unité fantasmatique du corps social. Lorsque Nora déclare à son amie Linde : « C'était presque comme si j'avais été un homme », elle laisse entendre que la soumission féminine permet, derrière cet écran, de mener à bien un certain nombre d'activités masculines par le biais desquelles l'unité familiale peut être garantie. Quand Linde lui demande jusqu'à quand elle va jouer la comédie au nom de la vanité masculine en tant que poupée, elle lui répond ainsi : «.. Quand il ne prendra plus de plaisir à me voir danser, me travestir. » Ce mot « travestir » ne manque pas de faire penser à la féminité en tant que que mascarade. C'est dire que porter les masques dans un monde où on est soumis aide à estomper les frontières dans un monde tendant à scéder au charme d' « UN ».


III-Vers une émancipation réfléchie


En réalité, la soumission, quoi qu'il en soit, ne peut tarder à s'ouvrir sur un univers où les lueurs de la liberté dissipent toute sujétion.


  1. De la soumission à l'émancipation

De fait, les oeœuvres au programme disposent à notre intention un faisceau de signes significatifs de la propension des soumis à briser le joug de leur servitude. C'est ce qui ressort explicitement de l' attitude rebelle de Nora appelée à déclarer dans un état de déréliction suprême : « Il faut que je tienne debout toute seule , que j'apprenne à me connaître .[…] Il faut que je réfléchisse par moi-même, et que j'essaie d'y voir clair. » C'est aussi le cas de Roxane dans la lettre CLI. Celle en qui Usbek a cru voir « les transports de l'amour » a fini par montrer « la violence de la haine ». L'épouse qu'il croyait être la plus vertueuse se révèle être la plus avide de liberté. D'ailleurs, chez La Boétie, l'état de servilité dans lequel évoluent les gens n'est là que parce qu'ils ont oublié leur nature d'êtres libres : « Quelle malchance a pu dénaturer l'homme […] au point de perdre la souvenance de son premier état et le désir de le reprendre ? » Effectivement, c'est vers cet état de liberté initial que tendent Roxane et Nora qui ont fini par déclarer leur souci de se dessaisir d'un état qui leur convient plus.


  1. Le souci de soi

Dans cet ordre d'idées, selon Michel Foucault dans Le souci de soi, « comme animal, comme vivant raisonnable et comme individu que sa raison lie au genre humain, l'homme est de toute façon un être conjugal. » Néanmoins dans cette condition, l'individu tend à se soucier de soi comme être à part, tendant à s'affranchir de toutes les contraintes. Nora laisse ainsi éclater la vérité : « Je crois qu'avant tout je suis un être humain, au même titre que toi…ou au moins je dois essayer de le devenir.[…]Il faut que je me fasse moi-même des idées là-dessus, et que j'essaie de me rendre compte de tout. Roxane dans le texte de Montesquieu, dans son ultime lettre concernant l'exécution de son amant se sert de tournures hyperboliquement mélioratives : « le seul homme qui me retenait à la vie », « le plus beau sang du monde. » Ce faisant, le personnage arborant ouvertement son émancipation, tourne en dérision celui qui s'arroge le droit de dominer tout le sérail : « Tu me croyais trompée, mais c'est moi qui te trompais. » De son statut de personne soumise et asservie, Roxane va évoluer pour endosser la stature d'une entité agissante et déterminante, mue par le souci de soi et par le bonheur requis par un être en quête d'indépendance.


C- Le primat de la Nature

D'ailleurs, cette tendance à se rebeller contre les contraintrs constitutives de la servitude est coextensive au retour à un état de nature salutaire. Les oeœuvres au programme développent l'idée que la Nature dispose son giron à tous ceux qui ont été amenés par certains aléas à connaître la soumission. La Boétie est on ne peut plus clair à ce propos : « S'il y a quelque chose de clair et d'apparent dans la nature et où il ne soit pas permis de faire l'aveugle, c'est que la nature, la ministre de Dieu, la gouvernante des hommes, nous a tous faits de même forme et nous tous fabriqués , comme il semble, au même moule , pour nous entreconnaître tous comme compagnon ou plutôt comme frères. » Il n'en va pas autrement pour Roxane qui a fini par en venir aux menaces contre Usbek. Sa dernière lettre (CLXI) est, par le suicide qu'elle annonce, un cri de liberté entonné au nom de la nature : « J'ai réformé tes lois sur celles de la nature. » Nora replace sa position dans la même optique. En témoigne cette manière de s'en prendre à son mari : « Je sais que la plupart des hommes te donneront raison, et que ces idées-là sont imprimées dans le livre. » On reconnaît aisément l'idée rousseauiste que les idées à suivre sont celles imprimées dans le livre dans la nature, plutôt que celles que véhiculent les livres humains. Autant dire que le retour à la nature demeure salvateur pour toute personne inféodée et soumise à l'engrenage de la servitude.

Conclusion

En définitive, il importe de préciser que l'état de servitude est régi par un processus qui évolue d'une inconscience tributaire d'une éducation et d'un habitus, vers une lucidité dictée par la volonté de briser le carcan de la soumission et de la servilité. Quoi qu'il en soit, par la dialectique du maître et de l'esclave développée par Hegel, l'on se rend compte aisément que les sorts ne sont pas définitivement scellés et que les avantages sont plus dans un état de soumission que dans un état de domination.

Citations à retenir :

La Boétie :

-« S'il y a quelque chose de clair et d'apparent dans la nature et où il ne soit pas permis de faire l'aveugle, c'est que la nature, la ministre de Dieu, la gouvernante des hommes, nous a tous faits de même forme et nous tous fabriqués , comme il semble, au même moule , pour nous entreconnaître tous comme compagnon ou plutôt comme frères. »

-« Quelle malchance a pu dénaturer l'homme […] au point de perdre la souvenance de son premier état et le désir de le reprendre ? »

Ibsen :

-« Il faut que je tienne debout toute seule, que j'apprenne à me connaître .[…] Il faut que je réfléchisse par moi-même, et que j'essaie d'y voir clair. »

Montesquieu :

Lettre CLXI :« J'ai réformé tes lois sur celles de la nature. »



Pour citer cet article :
Auteur : elmerabet lahoucine -   - Titre : De la soumission involontaire à émancipation volontaire,
Url :[https://www.marocagreg.com/doss/cpge/cpge-dissertation-de-la-soumission-involontaire-a-emancipation-volontaire-f130-elmrabet.php]
publié le : 2016/10/30 13:45:48

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