Rédaction: cauchemar inoubliable! | ||||
Benjida Layla (?) [22 msg envoyés ] Publié le:2010-06-13 14:19:30 Lu :30236 fois Rubrique :Espace élèves J'avançais...Le pas lourd, sur la pointe des pieds, afin d'éviter tout son indésirable. Les yeux écarquillés dans le noir, je continuais à m'avancer. Il faut dire que j'avais grand mal à mettre fin à mon imagination terrible et infinie, qui ne faisait qu'augmenter ma peur.(Conseil d'ami; ne pensez jamais à faire une randonnée en forêt la nuit, surtout après avoir vu un film d'horreur). Le silence était si inquiétant, si effrayant, si inhabituel qu'il me semblait écouter des voix interminables à l'intérieur de mon cerveau, avant qu'un petit craquement me fît sursauter. Avais-je l'impression? Ou avais-je vu véritablement une ombre courir entre les gigantesques formes d'arbres? J'arrêtai de penser, ne sachant quoi faire. J'entendais les battements, rapides et successibles, de mon cœur, tout fragile, tremblant dans ma poitrine. Je regardai à gauche, à droite, en haut, rien ne me parut. En détournant mon regard, je vis, à quelques pas de moi, un écureuil perdu, se demandant sûrement si cette créature humaine, moi, lui ferait du mal. Il disparut. Je dois avouer que jamais la solitude ne m'avait tant angoissée. Je n'avais qu'un souhait, retrouver mes parents. L'idée de se balader dans la forêt, que je leur avais proposée, me semblait si stupide en ce moment-là . Mais attendez, comment saurai-je s'ils étaient encore vivants? Et s'ils avaient échappé au fantôme, ou au monstre cruel qui voulait les mettre sous sa dent sur sa table de dîner? Tout devenait possible pour moi, je confondais inconsciemment le rêve et la réalité. Ma terreur s'intensifiait. Qu'aurai-je à faire seule dans cette vie injuste si jamais je m'en sortais d'ici vivante? Je me laissai emporter par les ténèbres, je cédai petit à petit, et je m'allongeai sur la terre laissant la place à mes larmes, semblables à des rivières, qui coulaient sur mon visage gelé de froid. Je ne ressentais plus rien, juste un grand trou vide dans mon cœur qui se nourrissait de ma peur et ma faiblesse...Je rouvris les yeux, j'étais allongée sur mon lit, drapée par ma couette, et les rayons du soleil éclaircissant mon visage...Ce n'était qu'un cauchemar! LE PERE GORIOT Vu 346 fois évaluation : la ficelle (jour de marché) Vu 555 fois évaluation : Tronc commun Vu 667 fois Le commentaire composé Vu 583 fois Anarchie Vu 239 fois Evaluation-2Bac-Candide Vu 2670 fois Travaux encadrés Vu 2058 fois
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