Les epices de la vie


kadiri mohamed (?) [1 msg envoyés ]
Publié le:2011-05-18 18:38:07 Lu :2126 fois
Rubrique :Espace détente  
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NOM: Kadiri


Prénom: Mohamed


Affectation: délégation de Larache, collège
Zouada


Courriel: larachico[at]hotmail.com
LES
EPICES DE LA VIE:


Ali, un petit marchand
d'épices, avait un secret; il savait comment transformer de
simples épices en de redoutables remèdes.


Son voisin, Mahmoud, le
plus grand marchand d'épices de la ville, ne se contentait pas de
ce qu'il avait .Il voulait toujours plus .Il voulait plus que tout,
le savoir d'Ali car c'était selon lui un bon moyen pour
augmenter sa fortune. Il cherchait un moyen pour s'emparer des
potions de son pauvre voisin.


Ali aidait les gens
pauvres qui n'arrivaient pas à se faire soigner chez un médecin
et qui ne pouvaient pas s'acheter des médicaments .Ali ne
voulait pas d'argent. Il voulait l'amour des ses semblables
.C'était la véritable richesse que lui cherchait.


Cet homme, d'une rare
gentillesse, soucieux de sauvegarder son savoir, commença, depuis un
certain temps, de rédiger ses miraculeuses potions dans un livre. Il
confia cette tche à un brillant jeune élève du quartier du nom
de Sofiane. Le choix d'Ali était par hasard; il avait
confiance en tout le monde. Il n'eut pas la chance d'aller à
l'école et considérait que chaque personne éduqué est une
personne à qui on pouvait fier puisqu'il pouvait distinguer le
bien du mal illuminé et guidé par sa connaissance.


C'était ainsi que
Sofiane commença son travail.


Il suffisait un peu de
temps pour que Mahmoud saches que Sofiane rédigeait le précieux
manuscrit. Il se renseigna sur ce pauvre garçon. Sofiane était
d'une modeste famille. Son père était un simple ouvrier. C'était
donc une famille qui avait besoin d'argent.


Pour rendre la famille
plus vulnérable, il intervînt auprès de l'employeur du père
pour le faire expulser et c'était le cas .Maintenant, il pouvait
apprivoiser le gamin.


Un jour, il aborda
Sofiane .Il lui proposa de lui filer les recettes et comme
contrepartie il aura de l'argent, beaucoup d'argent. Mahmoud lui
demanda de réfléchir et sûr du résultat, il lui donna
rendez-vous demain au même endroit.


Sofiane ne savait pas ce
que signifiaient ces recettes .Il savait épeler et transcrire les
mots sans savoir le sens.


Comme prévu, Mahmoud
attendait le petit à la sortie de la boutique d'Ali. Sofiane
Sortit, fixa le riche homme d'un regard foudroyant .Ce dernier
lui demanda les recettes .Le garçon lui répondit qu'il n'avait
rien à lui remettre .En ce moment même, la rue qui était déserte
devînt soudainement pleine de gens.C'était les pauvres gens
du quartier qu'Ali aida au moins une fois un de leurs proches un
jour. Ali était un de la famille pour eux.Ils l'aimaient et
le respectaient profondément. Ils savaient ce que Mahmoud mijotait.
Mais comment le savaient-ils?


Sofiane avait raconté à
un camarade ce que Mahmoud lui avança .Ce camarade raconta
l'histoire à sa mère et elle à sa voisine, la voisine à son
mari, le mari à ses amis au café.Le garçon du café les
entendit .Et comme il souffrait de maux d'estomac depuis des jours,
il se décida enfin d'aller chez Ali .En prenant sa recette, il
raconta tout ce qu'il entendit .A la fin de la journée, tout le
quartier savait le complot de Mahmoud.


Ali savait pertinemment
que Sofiane n'allait pas le trahir. Ce qui semait de l'amour,
comme lui, ne récoltait que de l'amour .En plus, dès que son père
resta son travail, les voisins les avaient aidé sur le champ
.C'était comme cela que l'on s'entre aidait au quartier.


Mahmoud suffoqué de
rage, n'avait rien compris .Il ne comprenait pas le pouvoir de
l'amour et ne connaissait que le pouvoir de l'argent .Il ne
croyait pas ses yeux .Il s'enfouilla.


Quelques années avaient
passé. On entendait plus parler de Mahmoud le grand marchand
d'épices. On disait qu'il avait tout perdu et que malade et
triste, il mourut seul sans amour et sans amis.


Ali devînt le plus riche
commerçant de tout le pays .Aimé par tous, il passa son temps entre
apprendre aux enfants du quartier ses remèdes efficaces et gérer
son prospère commerce.


Ali connut bien des
épreuves dans sa vie .Il suffisait qu'il distribue un peu
d'amour pour que les choses reviennent à leur ordre. Il rendait
sa vie plus délicieuse en épiçant sans quotidien des plus nobles
sentiments.

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Réponse N°11 11396

Merci pour le partage.
Par Idoubiya Rachid(Inspecteur)le 2011-05-18 22:22:32



Merci M. kadiri mohamed,

C'est une nouvelle bien écrite. Merci pour le partage.




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