entre la justice et la vengeance par : lahoucine el merabet, cpge scientifiques, ibn taymia, marrakech. sujet de réflexion : selon paul ricoeur, il faut tenir compte du« paradoxe lié à la résurgence irrésistible de l'esprit de vengeance aux dépens du sens de la justice dont le but est précisément de surmonter la vengeance«. -vous réagirez à ce constat à la lumière de votre lecture des oeuvres au programme. plan :
selon friedrich nietzsche, il n'existait pas de justice avant l'instauration des lois. avec l'avènement de ces dernières, la justice s'établissait entre le créancier et son débiteur. dès que ce dernier subit le châtiment convenable, le premier en tire une certaine délectation ; ce qui a permis de dire que la justice humaine dès ses balbutiements portait le masque de la vengeance. dans cet ordre d'idées, paul ricoeur a mis l'accent sur le constat « du paradoxe lié à la résurgence irrésistible de l'esprit de vengeance aux dépens du sens de la justice dont le but est précisément de surmonter la vengeance ». les termes sont explicites et dénotent la tendance dans un acte de justice à montrer une violence proportionnelle à celle dont on cherche à se remettre, moyennant le recours à la justice. par ailleurs, celle-ci est donnée dans le propos à analyser comme pôle sur la base duquel s'effectue un élan de pacification et de moralisation exemptes de terreur et de vengeance. aussi est-on en droit de se demander dans ce qui suit en quoi consiste le mode d'articulation entre justice et vengeance à travers une évolution qui prend l'allure d'une humanisation édifiante. afin d'élucider cette question, nous prendrons appui sur les choéphores et les euménides, les deux dernières pièces de la trilogie d'eschyle(458 av.j.c), sur les pensées de blaise pascal(1670)et sur les raisins de la colère de john steinbeck(1939).nous analyserons initialement l'idée que le souci de justice naît du sentiment d'injustice avant de nous appesantir sur l'idée que la rage vindicative cède la place à une justice fondée sur la sagesse et la raison, pour préciser finalement que la finalité principale de la justice est d'assurer une réhabilitation humanisante. force est de signaler d'emblée que la quête de la justice trouve sa justification dans l'injustice subie. c'est cette adversité pesante qui propulse vers une vengeance qu'on affuble de justice. c'est justement la vision pessimiste de blaise pascal qui doit retenir ici notre attention. le fragment 70 des pensées, consacré aux vecteurs de la déchéance de l'homme voué à la concupiscence montre que les individus de la société jouissent de ce qui les porte à nuire les uns aux autres : « injustice. ils n'ont point trouvé d'autre moyens de satisfaire leur concupiscence sans faire tort aux autres ». il paraît dès les pages liminaires du roman de john steinbeck que son intention n'était certainement pas d'offrir au lecteur qu'un simple portrait réaliste de la pauvreté des agriculteurs d'oklahoma ; une grande part de sa motivation était sans doute d'insister sur la volonté de ces derniers de survivre au sein d'un milieu qui leur était devenu hostile. ainsi muley graves ricana à l'intention de tom à qui il vient de présenter la nouvelle situation : « que dis-tu !rien que le fait d'être ici , c'est faire quelque chose .c'est empiéter suer la propriété d'autrui. » on en comprend qu'une fois expropriés, les métayers et les agriculteurs n'ont plus droit de cité dans un univers qui n'est plus le leur. il n'en va pas autrement pour le climat mortifère établi dans le réel tragique du texte d'eschyle, qui prend sa source de la guerre de troie au cours de laquelle il fallut sacrifier iphigénie pour enclencher ainsi une machine infernale et ravageuse. un devin, calchas, qui est aveugle, dit à agamemnon : « artémis veut le sacrifice de ta fille, sinon il n'y aura pas de vent ».il en ressort donc que dans les différents contexte de notre corpus, il y a un événement qui signale l'adversité d'un réel auquel il faut faire face. dans ce sens, les premières réactions prennent l'allure d'une vengeance. dès le meurtre de clytemnestre par son fils oreste, les erinyes sont qualifiées dans les euménides d' « odieuse race sanguinaire » et « réclament vengeance » dans les choéphores. le ton est donné et il ne peut s'ensuivre qu'une violence cherchant à assouvir une soif de terreur et de vengeance. chez le romancier américain, le sémantisme pandémique du mot raisins donne à lire une double valeur, celle de la perdition et celle de l'amertume. les raisins qui fermentent sont significatifs d'une colère sourde qui s'amplifie : « dans l'âme des gens ; les raisins de la colère se gonflent et mûrissent, annonçant les vendanges prochaines. » d'ailleurs, dans l'imaginaire chrétien, les grappes de raisins d'où l'on tire le vin conjuguent les notions d'eucharistie, donc de pardon, et celle d'apocalypse, donc de vengeance du dieu de l'ancien testament. c'est dans cette optique qu'il faut saisir la critique pascalienne de l'aspect passionné des lois : pour le philosophe français, aucun fait historique n'a de cause rationnelle, aucune loi n'est universelle ni fondée sur une justice absolue. selon sa perspective, il faut certes obéir à la loi mais parce qu'elle est la loi et non parce qu'elle relèverait d'une prétendue raison. c'est dire que chez l'homme l'affect oblitère la pensée et tout recul réflexif dès qu'il d'agit de réagir à un acte de violence. dès lors, la justice ne peut prendre que l'accent d'une autre violence d'autant que c'est la morale du ressentiment qui devient prégnante. la meilleure forme de vengeance conçue par les joad dans le texte de john steinbeck est la conjonction d'une originalité s'attachant à une terre, et d'une prise de conscience éclairée, qui reconnaît en ce territoire une sorte de mine, susceptible de soulever son exaltation. pour les migrants, la terre en question serait la californie et l'exaltation qu'elle provoque serait la conséquence de leur destination forcée vers un ailleurs dans lequel ils veulent bien transférer leurs espoirs. il n'en est pas de même pour oreste dont l'emportement était tel qu'il aurait aimé mieux mourir sans enfant que d'avoir vécu avec une épouse comme sa mère. dans les choéphores, l'on lit : « que je n'aie jamais chez moi pareille compagne. par les dieux, que je périsse plutôt sans enfant.» même la justice dont se réclament par la suite les erinyes est une justice sanguinaire, personnelle, pulsionnelle et d'ordre privé. dans les euménides, clytemnestre aurait parlé ainsi : « ecoutez, il y va de ma vie. réveillez-vous ô déesses souterraines. » ce n'est pas loin de ces considérations personnelles que pascal a été amené à exprimer dans le fragment 58 de ses pensées la misère et la vanité de l'homme porté à privilégier le paraître, le mensonge et la duperie pour satisfaire sa tyrannie et ses penchants maléfiques. le fossé qui sépare la justice divine de celle de l'homme est d'autant plus immensurable que celui-ci ne cherche qu'à maintenir l'ordre social et la paix, en faisant fi de l'ordre moral qui demeure la pierre angulaire de la justice propre à dieu. l'on aura aisément compris que face à l'adversité, la recherche de la justice est accompagnée d'un sentiment réactif et négatif qui émane de la volonté de se venger. nonobstant, il n'est pas malaisé de délester la véritable justice de toute affinité avec l'esprit de vengeance, principalement sur la base de la raison, du consensus et de la magnanimité. a ce niveau, il faut bien avoir présent à l'esprit que les lois sont établies pour que l'ordre social soit possible. braver ces lois selon pascal, c'est contester cet ordre qui ne peut que réagir. une conscience lésée peut porter plainte et exprime ainsi une souffrance et accuse en son nom. se profile ainsi le souci de justice venant rompre avec l'esprit de vengeance. oreste qui a tué sa mère clytemnestre et son amant egisthe pour venger le meurtre de son père agamemnon, est poursuivi par les erinyes. celles-ci représentent la logique d'une vengeance enfermée dans le cycle infernal des représailles. ne pouvant trouver la tranquillité de son âme, oreste supplie athéna de lui venir en aide. cette dernière va alors fonder le premier tribunal de justice qui mettra fin au délire de la vengeance et à la loi de la vendetta vouée à l'assouvissement passionnel d'une violence aveugle. c'est décidément à partir des lois que cette mission semble possible. la peur des autorités californiennes de retrouver leurs états remplis de ces pauvres migrants les a poussées à mettre en place des lois contre le vagabondage : « l'adjoint du shérif fait sa ronde, la nuit. ça pourrait faire du vilain. y a une loi dans cet état qui défend de coucher dehors. y a une loi contre le vagabondage. » toutefois, il importe de souligner à ce propos le scepticisme de pascal à l'égard de la loi et son radicalisme frôlant le cynisme. il écrit que la loi est aussi arbitraire que le pouvoir et note au fragment 57 : « comme la mode fait l'agrément, aussi fait-elle la justice. » il précise en revanche aux fragments 56 et 62 qu'il faut se garder de le dire car celui-ci cesserait alors d'obéir aux lois. ne peut-on pas lire en filigrane à travers cette recommandation et cette mise en garde un certain intérêt que le philosophe français rend et reconnaît aux lois positives, en dépit de leur fragilité et leur relativité ?
dans cette perspective, l'esprit de justice traduit l'aspect intellectuel de l'homme face à l'impératif de s'accommoder des revers et des désagréments de la vie. c'est d'ailleurs dans ce sens qu'il faut comprendre le caractère réfléchi et posé des procédures de la machine judiciaire. pascal, après avoir montré la faiblesse de l'homme, s'attache à montrer sa grandeur du fait de sa faiblesse. ce paradoxe est on ne peut mieux explicité dans le fragment 104 par l'idée que « l'homme n'est qu'un roseau pensant, le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser ; une vapeur, une goutte d'eau suffit pour le tuer. mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue puisqu'il sait qu'il meurt et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien. toute notre dignité consiste donc en la pensée. [..] travaillons donc à bien penser : voilà le principe de la morale.« dans les euménides, les incantations menaçantes qui promettent des souffrances marquées par un excès de violence : « tu n'es que du bétail engraissé pour nous sacrifier. tu ne seras pas égorgé sur l'autel sacré. mais dorénavant dans notre festin », cèdent la place au discours de la mesure de la déesse de la sagesse qui substitue à la vengeance le respect et l'autorité de la loi, établis sur la raison .l'on peut dans ce sillage mettre en évidence cette éthique qui s'inscrit bien à l'antipode de la vengeance et qui ressort de la pensée de jim casy au début du roman de steinbeck. cet ancien pasteur exprime ses idées particulièrement à travers la recherche de la signification du saint-esprit : « c'est peut-être bien tous les hommes et toutes les femmes que nous aimons, c'est peut-être ça le saint-esprit-l'esprit humain-tout le bazar. peut-être bien que tous les hommes n'ont qu'une grande âme et que chacun en a un petit morceau. » c'est une manière de convier à développer une justice en connivence avec le sentiment de fraternité et de solidarité.
par ailleurs, c'est de cette grandeur morale que l'homme peut tirer ce par quoi il pourrait transcender tout sentiment d'injustice. il importe de préciser dans ce contexte que le terme justice recouvre à la fois l'institution judiciaire , à savoir l'administration et l'ensemble des droits positifs, mais aussi la vertu morale, cardinale chez platon. selon ce philosophe, la justice est la même dans l'individu et dans la cité où l'ordre des parties de l'âme correspond à celui des classes sociales et elle demeure le souverain bien moral et politique. c'est pour cela que lors de l'exode de joad, l'on remarque la tendance vers une justice collective à conquérir dans un ailleurs peu certain, et parallèlement à cette quête collective, on observe des gestes qui dénotent la présence de justice rédemptrice et réparatrice. ainsi lorsque les joad rencontrent les wilson, le grand-père est en train de mourir. sans hésitation, ces derniers prêtent leur tente et leur lit à cette famille nucléaire du récit pour soigner grand-père. suite à cela, les deux familles placent tout ce qu'elles ont en commun et ont un bout de voyage ensemble afin d'éviter les problèmes. il en est de même avec les wainwright lorsque rosasharn est en train d'accoucher. on en comprend aisément que plutôt que de sombrer dans la violence face à l'injustice, l'homme a de quoi alléger le fardeau de l'iniquité et les affres d'une extranéité adverse et hostile. la visée apologétique de pascal est à souligner ici d'autant que la concupiscence humaine n'est critiquée que pour laisser transparaître l'horizon d'une pureté possible avec une élévation permise par la morale et la vertu constitutives de l'être chez l'homme. si athéna intervient en personne dans le drame d'eschyle, c'est qu'elle est en premier chef, intéressée par le débat afférent à un procès décisif au sein de la cité. elle est appelée à maintenir la philia entre les hommes et mettre un terme au cycle aveugle de l'animosité et de l'hostilité.
il s'est avéré dans ce qui précède que la force par laquelle l'homme cherche à faire ou à se faire justice sort petit à petit du carcan de la vengeance pour épouser les contours de la raison et de la morale. mieux encore, il faut noter que cet aspect éthique pousse la justice à s'assigner comme finalité de rétablir les victimes, mais aussi les coupables au sein des valeurs communes fondées sur le pardon et la mansuétude.
précisons dans cette optique que d'après hannah arendt ( cf conditions de l'homme moderne, 1983), « la distinction entre la vie privée et la vie publique correspond aux domaines familial et politique, entités distinctes, séparées au moins depuis l'avènement de al cité antique ». la justice des euménides prône la mise en partage et non plus la vengeance individuelle. elle privilégie le lien mari-épouse au détriment du lien père-mère parce que l'ordre de la cité, de ce qui est mis en commun dépend des valeurs qui transcendent le cadre étriqué des individus. la justice dans le second texte d'eschyle est une justice du commun et de l'unité : « qu'on s'échange des joies dans un commun amour et qu'on haïsse d'une seule âme : c'est un grand remède chez les humains.» pascal explique dans ce sens que la justice devrait être la même pour tout le monde, tous les humains quels que soient les pays et les époques, intemporelle, universelle et constante. le fragment 56 est révélateur à cet égard : « on la verrait ainsi plantée par tous les états du monde, et dans tous la pays. » il s'agit de dépasser les calculs personnels et les cadres exigus de l'espace-temps humain pour instituer une justice fondée sur le souci du bonheur collectif. dans les raisins de la colère, l'influence de casy et de man a conduit tom joad à comprendre le poids de l'unité pour les migrants : « maintenant, je sais que qu'on ne peut arriver à rien tout seul ».
en outre, la solution d'athéna dans le procès engagé contre oreste dans les euménides préconisera de transformer le rôle des erinyes après avoir fondé un tribunal humain pour juger le crime perpétré contre clytemnestre. c'est la célébration de l'ordre démocratique à athènes où les lois humaines sont érigées en instruments de pacification destinés à rétablir un ordre calme et juste. la cité met fin ainsi au désordre qui règne au sein de la famille qui est saisie comme microcosme où la paix et le calme doivent régner. dans le texte américain, rose, après la fuite de son mari, a fini par rejoindre la famille de joad pour ramasser le coton avec l'ensemble des migrants malgré sa grossesse. dans la misère quotidienne, tout ce qui reste aux joad, c'est la famille . plus d'une fois, la mère joad répète aux autres membres de la famille qu'ils sont forts, qu'ils se tiennent et qu'ils doivent tous rester ensemble s'ils veulent survivre à cette crise : « nous sommes les joad. nous n'avons jamais baissé la tête devant personne. » pascal face à l'illégitimité et à la fragilité de la justice tributaire des vicissitudes humaines, explique pour autant qu'il ne faut pas tout remettre en cause et qu'à défaut d'avoir une justice juste, il faut suivre le moindre mal et suivre la coutume car c'est « la plus sûre » en ce qu'elle est acceptée par le plus grand nombre : « la coutume fait toute l'équité par cette seule raison qu'elle est reçue ». c'est dire que face à toute injustice, la solidité du groupe familial et de la communauté avec laquelle on partage us et habitudes reste un dérivatif de nature à dissiper l'iniquité ressentie.
a un autre niveau, si la justice humaine est selon pascal changeante et révèle la nature corrompue de l'homme, la justice divine demeure la voie salutaire garantie par la charité. l'intérêt prend toujours le pas sur la vertu et la justice n'est vertu qu'en apparence : « ne pouvant fortifier la justice, on a justifié la force. » dans les euménides, la cité naissante coïncide avec la naissance de la loi qui met fin à la vengeance du clan familial. oreste est disculpé et absous (absolvere : délié du passé) et un monde nouveau est né avec de nouvelles conditions permises par l'oubli et le pardon. c'est une nouvelle ère au début de laquelle les hommes pourraient enfin guérir du passé et des souillures. c'est une valeur noble à laquelle convie significativement rose à la fin du roman de steinbeck. elle a accompli un acte majeur de générosité en sauvant la vie d'un affamé : « rose de sharon écarta un coin du châle, découvrant un sein.-si, il le faut, dit-elle. elle se pressa contre lui et attira sa tête vers elle. » cet acte magnanime montre que rose n'est plus le personnage égocentrique qu'elle était au début du roman ; ce qui corrobore l'idée que les contraintes rencontrées en californie lui ont appris beaucoup et l'incidence de celles-ci est telle qu'elle est maintenant prête à apporter son aide à ceux qui en ont besoin. c'est dire que si l'injustice est subie, il n'en reste pas moins qu'elle initie à la justice.
au terme de cette réflexion, il sied de dire que la justice est sollicitée dès que l'hostilité empreint l'entourage dont les contraintes sont pesantes. la vengeance fait figure de réaction impulsive qui procède d'une violence spontanée et passionnelle. en revanche, cette ferveur cède la place à une justice dont les ressorts principaux sont fournis par la raison et la morale. cette tendance de la justice à se défaire de tout ressentiment trouve son soutien dans des valeurs alimentées par l'esprit collectif d'une communauté dont les membres sont animés par des principes aussi solides que le pardon et la tolérance. c'est une vision optimiste qui promet une vie heureuse et prospère pour l'humanité tant que la justice requise garde ce coefficient moral ; mais dès qu'elle est réduite à son formalisme et à son apparat institutionnel, c'est inévitablement la réification qui guette au tournant, comme l'atteste cette critique de roland barthes, lisible dans mythologies : « la justice est disposée à vous prêter un cerveau de rechange pour vous condamner sans remords, et que , cornélienne, elle vous peint tel que vous devriez être et non tel que vous êtes. » …………………………………………………………………………… lahoucine el merabet ancien élève de la faculté des lettres d'ibnou zohr à agadir, de la faculte des sciences de l'éducation et de l'ecole normale supérieure à rabat, agrégé de lettres et auteur de plusieurs articles parus aux editions ellipses .il enseigne langue et communication aux grandes écoles d'ingénieurs et français-philosophie au centre ibn taymia des cpge scientifiques à marrakech.
Auteur : elmerabet lahoucine - - Titre : Dissertation entre la justice et la vengeance, Url :[https://www.marocagreg.com/doss/cpge/cpge-justice-dissertation-entre-la-justice-et-la-vengeance-inkm.php] publié le : 2012/10/05 20:54:10 |